Cette annonce a été faite lors de la 147ème réunion du Conseil d’Administration du CIHEAM qui s'est tenue, jeudi par visioconférence depuis Rabat sous la présidence du Secrétaire général du département de l’Agriculture, Mohamed Sadiki en sa qualité de président du Centre, a indiqué la même source.
La 12è réunion des ministres de l’agriculture des Etats membres du CIHEAM coïncidera avec la célébration des 60 ans du Centre, a-t-on ajouté.
Avant d’entamer les échanges sur la conduite des activités du CIHEAM et sur la procédure d’accréditation d’accréditation en cours pour la coopération déléguée auprès de la Commission européenne, M. Sadiki a félicité la nouvelle Présidente du Comité consultatif du CIHEAM, Lamia Ghaouti, enseignante chercheure à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, tout en remerciant M. Pascal Bergeret, Directeur de l’Institut du CIHEAM Montpellier (France), dont le mandat prendra fin le 1er septembre 2021, a relevé le communiqué.
Mme Ghaouti, qui occupe le poste de Chef de Département de Production, Protection et Biotechnologie Végétale où elle enseigne depuis 2011, "a été désignée à l’unanimité par les membres du comité pour présider cette instance qui outre l’organisation du Prix de thèse, accompagne les grandes orientations stratégiques du CIHEAM telles que les initiatives des groupes de travail corporate, les politiques de Responsabilité Sociale et Environnementale ou encore en matière de publications", a poursuivi la source.
Lors de cette réunion, le président du Conseil et les délégations des Etats membres "ont salué la mobilisation du Secrétaire général et des Directeurs des instituts pour assurer autant que possible la continuité et l'efficacité des services malgré la pandémie. Ils les ont félicités pour la mise en place réussie des plans de prévention et de gestion des risques COVID19 pour protéger au maximum les étudiants, le personnel et les visiteurs", selon le communiqué.
D'autre part, le président du Conseil a rappelé l’importance des projets en cours en faveur de l’autonomisation et l’inclusion socio-économique des jeunes et des femmes, des systèmes alimentaires durables et de la gestion des zones côtières et de la pêche "qui sont plus que jamais stratégiques et qui figurent parmi les priorités des Etats méditerranéens".
À ce titre, il a salué la tenue des deux dialogues méditerranéens dans la perspective du Sommet 2021 des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, les nombreux partenariats à l’œuvre avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la fondation PRIMA, l’UpM, ou encore l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) au Moyen Orient et en Afrique du Nord.
Il a également insisté sur l’importance des démarches réalisées par le CIHEAM pour devenir, à terme, un opérateur délégué de la Commission européenne, ajoute le communiqué, soulignant que l'ensemble de ces dynamiques prometteuses seront consacrées en 2022 par de nouveaux projets, des évènements et des conférences qui séquenceront une année de célébration pour les 60 ans du CIHEAM.
S'adressant aux acteurs du monde rural et agricole en Méditerranée, il a indiqué qu'ils étaient "en première ligne des effets de la crise du COVID 19. Ils ont non seulement su s'adapter aux nouvelles contraintes mais surtout fait preuve d'ingéniosité et d'innovation pour assurer la continuité d’approvisionnement des marchés en produits alimentaires et maintenir des secteurs d'activités essentiels à la sécurité alimentaire et à la prospérité des territoires.
Créé en 1962, le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes est une organisation intergouvernementale méditerranéenne. Acteur de la coopération multilatérale dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des territoires ruraux, ses missions s’articulent autour de quatre objectifs: la protection de la planète, à travers la lutte contre toutes les formes de gaspillage y compris celle des savoir-faire et des connaissances, la sécurité alimentaire et nutritionnelle en favorisant l’agriculture et l’alimentation durables, le développement inclusif en investissant dans les nouvelles générations et dans les territoires fragiles et la prévention des crises et la résilience des territoires, rappelle-t-on de même source.