Dans une déclaration à la MAP, M. Benhaddad, également chercheur à l'Institut des Etudes africaines à Rabat, a relevé que les actions et réalisations marocaines, notamment en Afrique, ont couronné une année marquée par la forte implication agissante et appréciée par l'ensemble des parties engagées dans le dossier libyen.
En effet, à travers son action et ses médiations dans le dossier libyen, le Maroc s'est érigé en acteur diplomatique incontournable dans la région, a-t-il ajouté, soulignant la volonté du Royaume d'agir pour une solution de ce conflit "dans le cadre de la fraternité, de l'amitié et de la solidarité" avec le peuple libyen frère.
Selon l'universitaire, le monde entier constate que n'importe quelle partie, qui s'immisce dans le dossier libyen, agit dans le souci de préserver ou de concrétiser des ambitions économiques ou stratégiques, alors même que le Maroc a officiellement annoncé dès le premier jour avoir une position neutre sur le conflit libyen.
Ainsi, le Royaume a engagé une médiation pour rapprocher les points de vue entre les parties libyennes sans aucune ambition économique ou commerciale, a-t-il soutenu.
Cet engagement marocain pour la paix en Libye est conforté par l'importante expérience accumulée par le Royaume dans le cadre de ses interventions humanitaires et le déploiement de ses hôpitaux militaires de campagne dans le cadre de missions internationales, a souligné M. Benhaddad, rappelant, à cet effet, la reconnaissance par plusieurs médias du rôle très agissant de SM le Roi Mohammed VI dans la gestion et la résolution de ce conflit.
En Afrique, le Maroc a réussi à concrétiser "de nombreuses réalisations importantes grâce à la sage politique du Souverain", notamment en offrant des aides et fournitures aux pays africains frères impactés par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).
Pour M. Benhaddad, la présence marocaine en Afrique a "surtout pesé dans ses dimensions économique et sociale, à tel point que le Maroc est désormais le deuxième investisseur en Afrique".
Au volet sécuritaire, le Royaume a fortement agi pour l'éradication des foyers terroristes, notamment dans la région du Sahel.
En offrant des informations précises et proactives, les appareils sécuritaires marocains ont contribué au renforcement de cette diplomatie marocaine agissante et efficiente en Afrique.
Cette action diplomatique continue a eu notamment pour effet de favoriser la reconnaissance par les USA de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
"Cette reconnaissance a eu un grand impact positif sur les Marocains, mais elle est tombée comme un coup de foudre sur les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume", a relevé M. Benhaddad.
En outre, le chercheur universitaire a mis en avant l'importance de l'exercice combiné maroco-américain "African Lion 2021", lancé le 07 juin à Agadir, sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d'État-major Général des Forces Armées Royales.
Outre Agadir et Cap Draâ, cet exercice (07-18 juin) s'est déroulé à Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra, impliquant de milliers de militaires multinationaux et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime.
En plus des États-Unis d'Amérique et du Royaume du Maroc, la 17ème édition de cet exercice a connu la participation de la Grande Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays Bas, de l’Italie ainsi que de l’Alliance Atlantique, en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique.
Ces manœuvres reflètent l'ampleur de l'importance du Maroc dans l'échiquier régional et la grande préparation de ses Forces Armées Royales, dont le rôle humanitaire est connu et reconnu au niveau international et fréquemment salué par la communauté internationale et les Nations Unies, a conclu M. Benhaddad.