M. El Otmani, qui a présidé la 80ème réunion de la Commission, a souligné que les projets soumis à cette instance reflètent l'attractivité de l'économie nationale à la faveur des réformes majeures entreprises par le gouvernement et de l'image positive du Royaume sur les plans intérieur et extérieur, fruit de son approche singulière dans la gestion de la crise, indique un communiqué du Département du Chef de gouvernement.
Ils illustrent aussi, a-t-il ajouté, l'attachement des investisseurs privés à la réalisation de leurs projets et leur volonté de reprendre leurs activités d'investissements, notant que ces projets, au vu du volume d'investissements alloués et du nombre des postes d'emploi à créer, sont "très encourageants" eu égard à la situation pandémique que traversent le Maroc et les différents pays du monde.
M. El Otmani a précisé, à cet égard, qu'en 2020 et au début de 2021, nombre de nouvelles conventions d'investissements ont été signées, pour un montant de près de 34,68 MMDH, et devront permettre la création de 18.000 emplois directs et indirects, estimant que ces chiffres démontrent le renforcement de l'attractivité du Maroc grâce aux réformes menées pour l'amélioration du climat des affaires et à la mise en oeuvre de la réforme du système de stimulation de l'investissement sur le plan régional, entré en vigueur fin 2019.
Le Chef de gouvernement a rappelé que la Commission des investissements a approuvé, durant la période 2015- 2019, d'importants investissements stratégiques dans les secteurs de l'industrie, de l'énergie, de l'industrie alimentaire et du tourisme, à travers 114 conventions d'investissement d'une valeur globale de près de 334 MMDH, permettant la création de 39.305 postes d'emplois directs.
Il a, en outre, mis l'accent sur la contribution du gouvernement à la mise en oeuvre de nombreuses grandes réformes pour améliorer le climat des affaires, simplifier la vie des entreprises et appuyer l'investissement, dont la dernière en date remonte à mai 2021, à savoir le lancement de la première politique nationale intégrée et pluriannuelle pour l’amélioration du climat des affaires.
Ces efforts, a soutenu M. El Otmani, ont permis d'atteindre des résultats réalistes et palpables au profit des entreprises et de l'économie nationales, notamment dans le domaine de l'investissement et des investissements étrangers directs (IDE), de la création d'entreprises et leur protection contre la faillite, relevant que ces réformes et les différentes politiques y afférentes ont renforcé la résilience du Royaume pour faire face à cette crise sans précédent, liée à la pandémie de la Covid-19.
Le Chef de gouvernement a aussi noté que l'amélioration constante du classement du Maroc sur l'indicateur du climat des affaires au cours de la dernière période, a contribué, sans ambages, à la consolidation du rayonnement international du Royaume et de son attractivité en termes d'investissements.
Il a, d'autre part, souligné que la poursuite de ce rythme de réalisations reste tributaire du suivi permanent et effectif des projets d'investissements et de leur accompagnement durant toutes leurs phases d'exécution pour surmonter toutes les difficultés et aplanir tous les obstacles qui peuvent survenir, notamment ceux à caractère administratif ou procédural.
A cet effet, il a rappelé que le secrétariat de la Commission des investissements a été chargé de la mise à jour du rapport d'analyse des accords d'investissement approuvés par ladite Commission depuis 1996, dans l'objectif de l'étudier lors d'une prochaine réunion et de prendre les mesures qui s'imposent à la lumière des résultats de ce document.
La Commission des investissements, réunie vendredi à Rabat, a examiné et approuvé 23 projets de conventions et d'avenants aux conventions d'investissement pour un montant global de 9,74 milliards de dirhams (MMDH), devant permettre la création de 2.605 emplois directs et 5.382 emplois indirects.
Ces projets, rappelle-t-on, se répartissent sur les différentes régions du Royaume et concernent notamment les secteurs de l'industrie, du tourisme, de l'industrie alimentaire, des énergies renouvelables, du dessalement de l'eau de mer, des infrastructures, du commerce, de l'éducation et l'enseignement supérieur et de la santé.