Intervenant au nom du Royaume du Maroc lors de la table ronde ministérielle sur la transformation des systèmes alimentaires pour l’atteinte des ODD, organisée dans le cadre du Pré-Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, M. Balla a indiqué que cet équilibre ne peut se concrétiser sans la valorisation de l’élément humain et sans la participation effective et en synergie de toutes les parties prenantes dans le cadre d’une action globale intégrée.
Il a affirmé que c'est dans cet esprit que le Maroc a organisé un dialogue national, suite aux neuf dialogues infranationaux, qui a réuni une multitude de parties prenantes notamment des membres du gouvernement, de la société civile, du monde des affaires, des petits agriculteurs, des scientifiques ainsi que des représentants des agences onusiennes. Ce dialogue, a expliqué l'ambassadeur, a permis d'écouter et de débattre des différentes opinions des parties présentes, dans une démarche inclusive et d’échange permettant d’identifier les priorités du Maroc en termes de sécurité alimentaire et de nutrition, de lutte contre le gaspillage et de gestion des déchets alimentaires, d’autonomisation économique des femmes, ainsi que de changement climatique et de résilience des systèmes de production.
M. Balla a également mis en exergue la co-organisation par le Maroc et les Nations Unies du Dialogue régional africain le 13 juillet courant, en présence de la Secrétaire générale adjointe, Amina Mohammed et de l’envoyée spéciale Agnès Kalibata, qui a permis aux pays africains de discuter des enjeux et des attentes de ce Sommet à l’égard du continent africain, permettant de générer l’ensemble des priorités de l’Afrique, à savoir ; l’investissement dans la recherche pour l’innovation, le renforcement de la résilience, la durabilité des systèmes alimentaires, la gestion durable des terres, la convergence des politiques publiques pour répondre simultanément aux défis du changement climatique ainsi que l’égalité hommes-femmes.
Et l'ambassadeur d'ajouter que "l’issue du Sommet sur les systèmes alimentaires devra nous permettre de répondre à nos propres besoins et de réaliser nos agendas, celui de 2030 et de 2063 pour l’Afrique que nous voulons».