"A travers les prochaines élections, nous aspirons à jouer un rôle plus important sur la scène politique", a souligné M. Sajid, qui était l'invité du Forum de la MAP, tenu sous le thème "L’Union Constitutionnelle et les élections 2021… défis et ambitions", estimant que le renforcement du parti par de nouvelles compétences et le renouvellement des élites sont censés consolider la position de cette formation partisane sur la scène politique nationale.
Le SG de l'UC a évoqué, dans ce contexte, le travail accompli par les cadres, les groupes et les élus du parti, que ce soit au niveau des institutions locales ou nationales, et leur implication dans la dynamique que connaît le Maroc, relevant, dans ce cadre, que l'intérêt public prime l'intérêt partisan étriqué.
Par ailleurs, M. Sajid a fait savoir que "l'action politique noble n'est pas une course derrière les postes et les positions, mais un attachement aux principes et valeurs et consiste à servir les autres (...), ce qui est aujourd'hui le cas au sein du parti".
"Ce qui se passe à l'UC n'est pas un mouvement réformateur, mais un débat sain visant à concrétiser les grands concepts qui constituent les fondements du parti", a-t-il poursuivi.
Les prochaines échéances que connaîtra le Royaume sont exceptionnelles, a-t-il ajouté, arguant que pour la première fois dans l'histoire du pays, les élections locales et législatives auront lieu le même jour, ce qui constitue une transformation pour leur impact sur la société marocaine.
Ces élections, a enchaîné M. Sajid, seront marquées par une mutation radicale du scrutin, particulièrement l'impact du nouveau quotient électoral sur le processus électoral et le maintien du pluralisme au Maroc, jugeant que la suppression du seuil permettrait à tous de participer aux échéances.
Il a, dans ce même sillage, mis en relief le renforcement de la présence de la femme au sein des institutions, soulevant que le système électoral a donné une nouvelle impulsion pour aboutir à une parité juste.
Évoquant la participation des jeunes, M. Sajid a considéré cette catégorie comme un pilier de l'édifice démocratique national, faisant observer que les jeunes s'engageront dans les différentes élections, locales soient-elles ou législatives.
Le SG de l'UC s'est dit optimiste quant aux résultats que pourra réaliser le parti lors de ces élections, à la lumière du "travail déployé par les membres du parti à tous les niveaux et dans toutes les régions, ainsi que les compétences qu'il comprend et les nouveaux adhérents qui ont fait confiance à la formation, eu égard à sa crédibilité, ses institutions, ses femmes, ses hommes et ses jeunes".
Pour M. Sajid, les programmes électoraux doivent répondre aux aspirations des citoyens, qui cherchent un enseignement réussi, des services de santé accessibles à tous, et par conséquent une couverture sociale pour affronter les défis quotidiens, ainsi qu'une économie génératrice d'emplois, ajoutant que tous les partis intègrent ces grands axes dans leurs programmes.
Le mode de mise en œuvre de ces programmes se fait au niveau des acteurs exécutifs, que ce soit dans les collectivités territoriales, au niveau du gouvernement ou au niveau législatif, a-t-il dit, soulignant l'impératif de trouver des mécanismes adéquats pour rendre effectives ces priorités.
Sur un autre registre, M. Sajid a souligné que le phénomène de la transhumance politique existe depuis longtemps, estimant que les tentatives visant à l'étriquer via des mesures législatives "restent insuffisantes" et que cette problématique est liée à la conscience politique de la société marocaine.