L’intervention de l’INDH dans ce secteur prometteur vise à accompagner le développement de projets innovants et à contribuer à leur financement, faciliter l’appropriation et la maitrise des systèmes informatiques pour être en mesure de s’adapter avec l’environnement et les mutations internationales et appuyer les startups en vue du développement de solutions digitales innovantes au profit des projets de communication.
"Marrakech Nearshore", société spécialisée dans les services informatiques (développement informatique, réseaux, télecom, installation, configuration et maintenance…), constitue un modèle éloquent de cet intérêt particulier accordé par l’INDH aux jeunes porteurs de projets, qui aspirent à développer des solutions digitales innovantes.
Dans une déclaration à M24, la chaine de l’information en continu de la MAP, le fondateur de cette startup digitale, Tarik Tifak, a souligné que sa société propose ses services aux bureaux opérant dans les domaines de télécommunication en France et au Maroc et pour le compte d’autres acteurs au niveau national.
Cette société a débuté ses activités avec deux salariés uniquement. Aujourd’hui le chiffre d’affaire a doublé et l’entreprise emploie 11 personnes, a-t-il indiqué, relevant que l’INDH a appuyé la startup au niveau de la formation, le Consulting ainsi que le financement, qui a permis l’accélération de la création de cette startup et le renforcement de son positionnement au niveau de la région Marrakech-Safi.
Depuis son lancement en 2005 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’INDH a bénéficié à des millions de Marocains leur permettant de mieux tirer profit de leur potentiel. Ce chantier de Règne a évolué depuis son lancement pour contribuer au progrès socio-économique du Royaume.
La phase III de l’INDH, lancée en septembre 2018, est venue pour capitaliser sur ses acquis et recentrer ses programmes notamment, sur le développement du capital humain et la promotion de la condition des générations montantes.
Cette phase porte sur plusieurs axes à savoir "le rattrapage des déficits en infrastructures et services sociaux de base", "l’accompagnement des personnes en situation de précarité", "l’amélioration du revenu et inclusion économique des jeunes" et "l’impulsion du capital humain des générations montantes".