Le Rassemblement national des indépendants (RNI) est arrivé en tête des élections des membres de la Chambre des représentants, tandis que le Parti de la justice et du développement (PJD) a dégringolé de manière significative, après deux mandats successifs à la tête du gouvernement.
Grande fut la stupéfaction des analystes et tout aussi grande fut la déception des cadors et militants du parti de la lampe qui se targuait il y a encore peu de temps d'être et de pouvoir rester la première force politique dans le pays. Mais rien n'est sûr en politique.
Outre la débâcle spectaculaire des PJDistes, grand fait marquant des élections 2021, il convient aussi de noter que le scrutin s'est déroulé sous de bons auspices et ce, malgré les peurs suscitées par l'épidémie du Covid-19. Des élections aussi marquées par leur bon déroulement et leur organisation sans faille, comme cela a été d'ailleurs relevé par les observateurs nationaux et internationaux.
Cela dit, comme dans toute compétition électorale, il y a les gagnants et les perdants. Mais le grand gagnant reste avant tout le Maroc qui s'illustre encore une fois par son extraordinaire capacité à relever les défis. Preuve de la vitalité de la démocratie et de la solidité des institutions dans un Royaume millénaire.
Pour ces élections, un total de 1.704 listes de candidatures ont été présentées à l'échelle nationale pour l'élection des membres de la Chambre des représentants, au titre de l'ensemble des circonscriptions locales et des circonscriptions électorales régionales, pour un total de 6.815 candidatures, avec une moyenne nationale de plus de 17 candidatures par siège (https://bit.ly/2XDAgkN).
L’ouverture des bureaux de vote s’est déroulée dans des conditions normales (https://bit.ly/2Xy3JwB)
Quant au taux de participation aux élections, il a atteint 50,35% au niveau national, contre 43 pc en 2016, soit le taux le plus élevé depuis 2011 https://www.youtube.com/watch?v=Qj9AR7RyCcQ.
En d’autres termes, un total de 17 millions d’électeurs, dont 1.806.724 nouveaux électeurs, ont accompli leur devoir national.
Des taux encourageants ont été enregistrés dans les régions du Sud du Royaume, une forte participation aux allures d’un référendum confirmatif de la marocanité du Sahara (https://bit.ly/3ED0h4C)
Ces records ont été enregistrés à Dakhla-Oued-Eddahab avec 58,30%, 63,76% pour la région de Guelmim-Oued Noun et 66,94% pour la région de Laâyoune-Sakia El Hamra (https://bit.ly/3zkYFIT).
Malgré une conjoncture exceptionnelle, les élections se sont déroulées dans les meilleures conditions, comme l’a affirmé le ministre de l’intérieur qui présentait les résultats provisoires des élections générales (https://bit.ly/3kh6ECd).
Pour ces élections, dix-neuf organisations et instances internationales, représentées par plus de 100 observateurs, ont été accréditées pour ce triple scrutin.
Le ministre de l’intérieur a considéré que la présence d’observateurs nationaux et étrangers "a renforcé la transparence du processus électoral dans le Royaume et révélé la compétition que départagent les résultats issus des urnes" (https://bit.ly/3hE5NtB).
Au lendemain du scrutin et s'exprimant lors d'un point de presse consacré à la présentation des observations préliminaires sur les élections la présidente du Conseil, Mme Amina Bouayach a souligné que les élections du 8 septembre se sont déroulées conformément aux procédures régissant les opérations électorales et les observateurs du Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH) n'ont pas relevé de pratiques majeures ayant entaché la transparence de ce triple scrutin qui s'est déroulé mercredi sur l'ensemble du territoire national (https://bit.ly/3lzqLuX)
Même constat partagé par les observateurs de l’APCE qui ont salué l’intégrité" et la "transparence" qui ont caractérisé les Législatives du 8 septembre (https://bit.ly/3kgJNH9)
Déployés dans les différentes régions du Royaume pour la même occasion, d’autres observateurs internationaux ont relevé le bon déroulement de ces scrutins et la qualité de leur organisation (https://bit.ly/2XzCMsq), dont le Cercle français Eugène Delacroix a salué le bon déroulement du scrutin qui érige le Maroc en « locomotive démocratique ».
Le ministre d'État et député fédéral belge André FlahauL a indiqué que la réussite du triple scrutin du 8 septembre au Maroc et le fort taux de participation de la population illustrent la grande maturité démocratique du Royaume (https://bit.ly/3zkgcAL).
La Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué la tenue "exemplaire" des élections communales, régionales et législatives du 8 septembre.
Pour leur part, plusieurs représentations diplomatiques accréditées au Maroc ont salué le bon déroulement des élections générales tenues le 8 septembre dans l'ensemble du territoire national, y voyant un "exercice démocratique" réussi (https://bit.ly/2XAenmv).
Outre les considérations politiques, ce scrutin revêt un enjeux particulier puisque la nouvelle chambre des représentants, aura la lourde tâche de concrétiser le nouveau modèle de développement marocain voulu par SM le roi Mohamed VI (https://bit.ly/3tN5TEp)
Dans les provinces du sud, la mise en oeuvre de ce chantier a été au centre des engagements des candidats (https://bit.ly/3AlA7AM)
Election des membres de la chambre des conseillers
Après l’organisation réussie des élections législatives et locales qui ont chamboulé l’échiquier politique national, la chambre des conseillers a renouvelé mardi 5 octobre ses 120 membres.
Le Parti du Rassemblement National des Indépendants est arrivé en tête du scrutin, au titre des collèges des collectivités territoriales et des chambres professionnelles (https://bit.ly/3iDIalw).
Annoncés dans la soirée du mardi 05 octobre, les résultats de ce scrutin indirect qui n’aura finalement pas créé de surprise, ont conforté la position dominante de la coalition gouvernementale dans les deux chambres parlementaires (https://bit.ly/3Ao572a).
L'élection s'est déroulée dans des conditions normales avec une participation encourageante (https://bit.ly/3afILW3).
Aux termes de ses élections, la majorité gouvernementale avait annoncé, dans un communiqué, qu'elle avait convenu de présenter les candidatures de MM. Rachid Talbi Alami et Naam Miyara, respectivement à la présidence de la chambre des représentants et de la chambre des conseillers.
Ainsi, le leader de l’UGTM, candidat unique à la présidence de la Chambre des conseillers, a été élu par 86 voix contre 6 bulletins nuls et 4 bulletins blancs.
Pour sa part, le dirigeant du RNI a été élu, nouveau président de la Chambre des représentants, avec 258 voix sur un total de 279 voix exprimées, contre 4 voix pour le candidat du FFD, Raouf Abdellaoui Maane.
Élections régionales et communales : Changement des rapports de force et émergence de nouveaux leaders :
L'échiquier politique national a connu au lendemain des élections générales un bouleversement, favorisant ainsi un changement des rapports de force et l'ascension de nouveaux leaders. Une bataille fortement animée a ainsi marqué les circonscriptions électorales entre les différentes formations politiques. Et pour cause, certains secrétaires généraux de partis, des anciens ou actuels ministres se sont présentés en misant sur leur parcours et leurs expériences.
Le nombre des candidatures déposées au niveau national, au titre de l’élection des membres des conseils des communes et d’arrondissements, s’est élevé à 157.569, dont 62.793 sous forme de listes et 94.776 sous forme de candidatures individuelles, soit une moyenne nationale de près de 5 candidatures pour chaque siège, contre 130.925 candidatures en 2015, en hausse de plus de 20%. (https://bit.ly/3lIfJnm).
Un scrutin décisif aux multiples enjeux et défis, dont le plus important consiste à élire de nouvelles élites locales en mesure d'améliorer la praxis politique et le quotidien du citoyen (https://bit.ly/2VWn35Z).
La campagne électorale a elle, gagné en intensité au niveau des communes et régions du Royaume, avec des meetings tournées vers les réseaux sociaux et pages Facebook, comme c’est le cas à Oujda (https://bit.ly/3nOpx1G).
Dans la capitale, une campagne à minima, où les méga rassemblements et les cortèges des candidats sont désormais quasiment des histoires anciennes
Le jour du scrutin, l'affluence était massive aux bureaux de vote dans les villes dont Casablanca (https://bit.ly/3ExvfuJ). Dans les provinces du sud, la participation a été forte. C’est l’exemple de Dakhla Oued-Eddahab (https://bit.ly/3kp4UqL)
A Laâyoune, les élections se sont déroulées dans de bonnes conditions et dans le strict respect des mesures de prévention contre le covid-19. Pour permettre aux 146.051 personnes inscrites sur les listes électorales d’accomplir leur devoir national et civique, les autorités ont mis en place toute la logistique nécessaire à même de permettre le bon déroulement du vote et de prévenir tout risque de contamination au virus. (https://bit.ly/3Aq4xSk )
Plusieurs pays et représentations diplomatiques ont félicité le Royaume pour cette journée “historique” au triple scrutin, notamment l'ambassade des États-Unis . (https://bit.ly/2Z9kheJ).
A l’issue de l’opération de dépouillement et de décompte des voix, la répartition des sièges pour les Conseils des communes et d'arrondissements, a été annoncée par le ministère de l'Intérieur. Le Rassemblement National des Indépendants (RNI) vient en tête avec 9.995 sièges, suivi du PAM avec 6.210 sièges et du Parti de l’Istiqlal (5.600 sièges).
Suite à ces résultats, l’échiquier politique a été profondément bouleversé à l’image de la région de Rabat-salé-Kénitra (https://bit.ly/3zuPbdT).
A Casablanca, la scène politique a connu de grandes mutations, suite aux résultats communales du 8 septembre qui ont donné lieu à un changement radical des rapports de force. (https://bit.ly/2ZgrFFi)
A Fès, le triple scrutin du 8 septembre a été porteur de transformations majeures dans le paysage politique local, redessinant une nouvelle carte politique bien différente de celle du mandat précédent 2015-2021. (https://bit.ly/2Z9lLWl)
Présidents des conseils communaux des principales villes
Abdeslam Bekkali, du Rassemblement National des Indépendants (RNI), président du Conseil communal de Fès.
Erragheb Hormatallah RNI, président du Conseil communal de Dakhla.
Ahmed Badra, du Parti Authenticité et Modernité (PAM), président du Conseil de la commune de Béni Mellal.
Abdellah Hinti du RNI, président du Conseil communal de Ouarzazate.
M. Nourredine Kammouch du PI, président du Conseil communal de Safi.
Mustapha El Bakkouri, du RNI, président du Conseil communal de Tétouan.
Hassan Talbi du RNI, président du Conseil communal de Guelmim.
Jamal Benrabia du PI, président du conseil communal d'El Jadida.
Najib El Ouazzani, du parti du Mouvement populaire (MP), président du Conseil communal d'Al Hoceima.
Mohamed Azzaoui, du RNI, président du Conseil communal d’Oujda.
Nabila Rmili, du RNI, présidente du Conseil communal de Casablanca.
M. Omar Sentissi du PI, président du Conseil communal de Salé.
Jaouad Bahaji du RNI, président du Conseil de la commune de Meknès.
Anas Bouanani, du RNI, président du Conseil communal de Kénitra.
Quant aux élections régionales, pour lesquelles le nombre des listes de candidatures déposées comprenant 678 sièges, a atteint 1.123, (https://bit.ly/3EwZVMJ). Ce scrutin devrait contribuer au renforcement et à la consolidation de la régionalisation avancée, un chantier stratégique que le Maroc veut faire aboutir, grâce à l'implication des représentants des conseils élus dans la gestion des douze régions du Royaume.
En effet, la Constitution de 2011 stipule une série de dispositions qui consacrent le rôle des différentes collectivités (régions, préfectures, provinces et communes), des institutions dotées désormais de tous les moyens juridiques et matériels leur permettant d'assumer pleinement leur mission pour réaliser le développement local, d’autant plus que les régions et les autres collectivités territoriales participent à la mise en œuvre de la politique générale de l’Etat et à l’élaboration des politiques territoriales à travers leurs représentants à la Chambre des Conseillers.
A l’issue du scrutin et après avoir dominé les élections législatives et communales, le Rassemblement National des Indépendants (RNI) a sans grosse surprise, a gagné cette élection avec 29% des sièges au niveau des conseils régionaux.
Voici les nouveaux présidents des conseils des 12 régions du Royaume :