Le tribunal annule ces décisions en maintenant leurs effets pendant une certaine période. "Nous allons continuer à travailler légalement avec l'Union européenne, tout en préparant la réponse à la cours d'appel pour éclaircir définitivement la confusion qui tourne autour de cette décision et régler par la même occasion nos différends", a expliqué M. Alamouri dans une déclaration à la MAP.
"Économiquement parlant, le professionnel n'est absolument pas inquiet, les produits des provinces du Sud continuent à être commercialisés, que ce soit ceux de la pêche ou de l'agriculture, a-t-il indiqué, relevant "qu'on ne peut du jour au lendemain demander à un agriculteur d'arrêter son activité dans l'immédiat". "Plusieurs accords sont signés dans ce sens et leur arrêt direct ne peut que porter préjudice aux deux parties", a-t-il précisé.
Et de soutenir: " Le temps que le conseil européen donne une réponse, en l'occurrence dépose un pourvoi, le professionnel marocain est tout à fait "disponible et disposé" à argumenter sur les biens fondés d'exercer sur les provinces du Sud, toute activité économique et sociale nécessaire au développement de cette région, par le biais du marché européen".