S’exprimant en ouverture d’un atelier organisé conjointement par le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb et l’Association Essaouira-Mogador, sous le thème "La sauvegarde du patrimoine urbain au Maghreb, intégration de la culture, du patrimoine et de l’histoire dans les stratégies de développement local", M. Azoulay a insisté sur le fait que ces distinctions ne devaient pas être considérées comme des "brevets de bonne conduite" mais comme un "contrat de responsabilité partagée".
"Nous sommes à la fois copropriétaires et coresponsables de ce patrimoine d’exception", a-t-il dit, appelant à une plus grande appropriation et un engagement plus fort de l’ensemble des parties-prenantes impliquées dans sa préservation et sa valorisation.
Soulignant que la culture et le patrimoine "étaient au cœur du réacteur de la renaissance d’Essaouira, de son ambition et de son ADN", le Conseiller de SM le Roi a précisé que les récentes découvertes de Jbel Ighoud et de la Grotte de Bizmoune constituent "des ambitions à satisfaire à venir, avec en perspective sur le moyen et long terme la centralité du Maroc et de la place d’Essaouira dans la relecture à venir de l’histoire la plus profonde et la plus ancienne de l’humanité".
Et M. Azoulay d’enchaîner qu’en tant que "ville ouverte à tous les horizons et à tous les vents, Essaouira a su préserver son sens du vivre-ensemble qui ne relève pas d’une posture convenue et de la seule rhétorique mais incarne le quotidien le plus consensuel de la vie de la société souirie".
Ces valeurs sont "la boussole qui permettra à Essaouira d’avancer sans perdre le cap", a-t-il conclu.