Cette conférence est co-présidée par Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. et Khaled Abdel Ghaffar, ministre égyptien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Ses travaux ont été ouverts par des allocutions de Stefania Giannini, Directrice Générale Adjointe de l’Unesco pour l’Éducation, et les deux co-présidents, en présence notamment de M. Samir Addahre, ambassadeur-représentant du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco.
Le Maroc et l’Egypte ont exprimé en 2018 leur intérêt à accueillir cette Conférence, la région arabe étant la seule parmi les 6 groupes électoraux n’ayant pas encore abrité cette Conférence.
La convention, qui sera adoptée lors de cette conférence de deux jours, est le résultat d’un processus de révision de trois ans visant à intégrer les nouveaux développements dans le domaine de l’enseignement supérieur dans la région, ainsi que les principes de la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur de 2019.
La Convention a été examinée lors de deux réunions de consultation entre l'Unesco et les experts de l'enseignement supérieur des États arabes, et ce, à Charm el-Cheikh en mars 2017 et au Caire en octobre 2017, a rappelé la directrice générale adjointe de l’Unesco pour l’Education.
Par la suite, un groupe de travail composé d'experts techniques de la région arabe et de l'Unesco s'est réuni pour finaliser le projet révisé à Rabat en mars 2018, a-t-elle précisé.
Cette convention constitue un “pilier” du renforcement de la coopération internationale, a relevé Mme Giannini, ajoutant que les Etats arabes réaffirment ainsi l’importance de l’enseignement supérieur dans toute la région et s’engagent à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, à renforcer la coopération internationale et à accroître la mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs.
L'objectif de l'examen du projet de texte de la convention régionale lors de cette Conférence internationale des États, est d'assurer et d'approuver sa cohérence avant son adoption et sa signature.