A cette occasion, les deux parties ont passé en revue les relations solides et séculaires liant le Maroc et la Jordanie, et la convergence de vues des deux pays sur diverses questions, particulièrement en termes de conceptions, d’approches de réformes et de comportement sociétal.
Elles ont aussi évoqué la structuration du paysage médiatique dans les deux Royaumes et mis en exergue les efforts déployés par les acteurs du secteur de part et d’autre pour élaborer de nouvelles conceptions de nature à surmonter les problèmes liés au secteur des médias.
A ce propos, M. Hachimi Idrissi a souligné que la MAP a fait le choix de l’ouverture sur l’ensemble des activités et manifestations politiques, économiques, sociales et culturelles, sans s'astreindre au suivi des informations et des activités officielles, et adopté une approche singulière basée sur l’accompagnement des nouvelles mutations politiques que le Maroc a connues sous la nouvelle ère, et ce à travers la création d'"une révolution culturelle" adossée à un mode renouvelé de réflexion, de stratégies, d’outils et de contenus.
Le Directeur Général de la MAP s’est arrêté sur la transformation numérique opérée par l’Agence, qui lui a permis d'être en phase avec les mutations technologiques que connaît le monde, et mis la lumière sur le modèle commercial de l’Agence, particulièrement la transformation de ses rapports avec les professionnels et les acteurs économiques.
De son côté, Mme Ghneimat a qualifié le modèle adopté par la MAP de "différent, distingué et productif", estimant qu’il s’agit d’un modèle rare dans le monde arabe.
Dans une déclaration à "M24", la chaîne d’information en continu de la MAP, à l’issue de cette entrevue, la diplomate jordanienne a souligné que la MAP présente un nouveau modèle en termes de précision de "la quintessence et du management d’une agence nationale".
Mme Gneimat a assuré qu’il s’agit là d’un "modèle à suivre autant en termes de teneur politique, économique et sociale, que de présentation d’un contenu numérique à la pointe de l’évolution que connaissent les nouveaux médias".