La position du gouvernement de Pedro Sanchez "s'aligne sur la nouvelle dynamique créée dans la région après la reconnaissance par les États-Unis en 2020 de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et le soutien de divers pays européens à l’initiative marocaine, notamment la France et l'Allemagne", a relevé M. Pistilli dans une tribune publiée au journal italien "L’opinione Delle Libertà", notant que "la solution marocaine garantira la stabilité, la paix et le progrès pour toute la région euro-méditerranéenne".
Le Royaume, porte d’entrée vers l’Afrique, entretient des "relations étroites et constructives de coopération avec les pays occidentaux, contribuant ainsi à relever les défis mondiaux préoccupants, en l’occurrence, la lutte contre le terrorisme, la migration et le changement climatique", a fait observer le journaliste, estimant que "la décision espagnole permettra non seulement de relancer les relations bilatérales entre les deux pays, mais également de contribuer au développement et à la prospérité de la région".
"L’Algérie, qui soutient le polisario, fait face à l'un des moments d'isolement les plus profonds de son histoire", a-t-il signalé, ajoutant que le chef de l’entité fantôme, Brahim Ghali, fait actuellement l'objet de nombreuses plaintes portées devant la justice espagnole pour violations des droits de l'Homme, crimes de terrorisme, viols, enlèvements, tortures, disparitions forcées, détournements d'aides humanitaires financières et matérielles fournies par des ONG.
Dans un message adressé à SM le Roi Mohammed VI, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, avait souligné que "l'Espagne considère l'Initiative marocaine d'autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend" au sujet du Sahara marocain.