Le site d'information a écrit que si le Maroc considère que la seule solution pour résoudre la question palestinienne est la création d'un Etat indépendant de Palestine sur la terre palestinienne à l'intérieur des frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods-Est comme sa capitale, il rejette en même temps toute mesure unilatérale concernant Al-Qods, et la considère comme un acte illégitime et illégal, et une grave violation du droit international et des résolutions des Nations Unies.
Il a ajouté qu'en parallèle avec l’action politique et diplomatique, le Royaume du Maroc mène un travail de terrain à Al-Qods à travers ce qu'entreprend l'Agence Bayt Mal Al-Qods, en tant qu’organe exécutif et opérationnel du Comité Al-Qods, sous la supervision de Sa Majesté le Roi, à savoir la mise en œuvre de plans et de projets concrets, de logement, de santé, d'éducation et sociaux au profit des habitants d’Al-Qods avec pour objectif principal de préserver l'identité civilisationnelle de la Ville Sainte, d'améliorer les conditions sociales et de vie des Maqdissis, et de soutenir leur résistance et leur présence à Al-Qods.
Il a rappelé que le Maroc demeure le principal bailleur de fonds de l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, avec plus de 87% du volume total des dons reçus par l'Agence.
L'auteur de l'article a également passé en revue certains aspects du soutien du Maroc à la ville d’Al-Qods, dont la subvention financière pour l'entretien des monuments de la mosquée Al-Aqsa, et l’Appel lancé par SM le Roi et le Pape François de l’Appel d’Al-Qods considérant Al-Qods comme une ville sainte et un lieu de rencontre, et dans lequel ils ont souligné l'importance de préserver la ville sainte d'Al-Qods Acharif, en tant que patrimoine commun de l'humanité de maintenir et renforcer le caractère particulier d'Al-Qods Acharif, en tant que ville multi-religieuses, et le libre accès aux lieux saints de la ville, au profit des adeptes des trois religions monothéistes.
S’y ajoute, selon la même source, le lancement de nouvelles initiatives conjointes entre le Maroc et la Jordanie en vue de défendre la Ville sainte et de la protéger de toutes tentatives de modification de son statut historique, juridique et politique et de son patrimoine religieux et civilisationnel islamique et chrétien, avec l’insistance du Maroc sur l'importance de la tutelle hachémite historique assumée par le Roi jordanien Abdallah II sur les lieux saints islamiques et chrétiens d'Al-Qods Acharif.
Le site d'information a aussi mis l'accent sur les projets de l'Agence Bayt Mal Al-Qids Acharif qui, conformément aux orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, effectue un travail de terrain continu au profit du peuple palestinien dans la ville sainte.
Il a expliqué, à cet égard, que depuis la création de l'Agence Bayt Mal Al-Qods, l’organe exécutif du Comité Al-Qods, la valeur des projets mis en œuvre s'élevait à plus de 63 millions de dollars, grâce auxquels une assistance a été fournie aux populations et aux institutions palestiniennes de la Ville sainte, afin de préserver la mosquée Al-Aqsa et les autres lieux saints de la ville, ainsi que son patrimoine culturel, religieux, culturel et urbain.
Il a ajouté que l'approche adoptée par Sa Majesté le Roi depuis l'an 2000, est axée sur la combinaison des efforts politiques et diplomatiques et du travail de terrain au sein de la ville d’Al-Qods-Est, en vue de préserver l'identité arabe et islamique de la ville sainte, et d'aider ses habitants à résister dans le cadre d'un plan efficace ou de ce qu'on pourrait appeler une stratégie de terrain, ce qui en a fait l'institution arabe et islamique la plus présente sur le terrain à Al-Qods.
L’auteur de l’article a relevé que le Maroc mène des projets de développement, social et culturel, à même de soutenir la résistance des habitants d’Al-Qods et de maintenir leur présence dans leurs foyers, et supporte plus de 86 % du budget du Comité, soulignant que le coût total des programmes et projets approuvés par l'Agence Bayt Mal Al-Qods au cours de l'année 2021 s'élève à 3,6 millions de dollars, répartis sur les secteurs de l'éducation, de la santé, de l’urbanisme et de l'assistance sociale.