Dans une déclaration à la MAP en marge de l’ouverture de la 22ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK), M. Ardiouma a souligné que ce festival constitue un rendez-vous incontournable pour célébrer le cinéma africain et discuter des questions intéressant le continent à travers l’art et la culture.
Le cinéaste burkinabé a indiqué qu’il tient à participer, depuis 2008, aux différentes éditions du FESPACO, qui offre une occasion de rencontre et de débat entre le public, les réalisateurs et les scénaristes de l’ensemble des pays africains.
Cette rencontre nourrit le dialogue entre les cultures et ce monde en a besoin, a-t-il relevé, notant que la culture constitue un réel moyen pour renforcer les valeurs d’entente et de tolérance et, ainsi, promouvoir la paix dans le monde.
Concernant la participation du cinéma burkinabé en tant qu’invité d’honneur de cette édition, il a exprimé sa fierté pour ce choix, notant que le Burkina Faso compte de grands cinéastes et dispose d’une politique claire dans le domaine du cinéma, ainsi que de mécanismes d'accompagnement du 7ème art.
M. Ardiouma, qui a reçu un hommage lors de la cérémonie d’ouverture du 22ème FICAK, a fait part de sa joie de voir le cinéma burkinabé célébré dans cette grande manifestation cinématographique africaine. "C’est quelque chose d’important pour nous", a-t-il insisté.
Cet événement, organisé jusqu’au 4 juin sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, prévoit la projection de cinq films de réalisateurs du Burkina Faso, invité d’honneur de cette édition.
Lors de cette édition, 13 films de 12 pays africains, dont deux productions marocaines, sont en compétition dans la catégorie Longs-métrages.
Ces films sont en lice pour 6 prix portant les noms de grandes figures du cinéma africain, à savoir le Grand Prix “Ousmane Sembène”, le prix du jury “Noureddine Saïl”, le prix de la réalisation “Idrissa Ouédraogo”, le prix du scénario “Samir Farid”, le prix de la meilleure interprétation féminine “Amina Rachid” et le prix de la meilleure interprétation masculine “Mohamed Bastaoui”.