A cette occasion, Mohamed Zaoug, membre du CSPJ, a indiqué que le Code de déontologie judiciaire est entré en vigueur il y a environ un an dans la perspective de familiariser les juges avec un ensemble de comportements et d'éthiques à observer le long de leur parcours professionnel.
La déontologie et l'éthique professionnelles sont l'un des fondements de toutes les professions, qu'il s'agisse de règles consignées ou généralement reconnues en milieu professionnel, a-t-il expliqué, relevant que le rôle du Conseil dans la consécration de la déontologie judiciaire demeure à la fois essentiel et exclusif, car aucune autre institution n'a le droit de délibérer à ce sujet, conformément au principe de l'indépendance du pouvoir judiciaire.
L'inspecteur général adjoint aux affaires judiciaires au CSPJ, Hassan Hadri, a pour sa part souligné que le juge est tenu d'observer une série de règles déontologiques dès lors qu'il exerce dans la profession judiciaire et prête serment. Ainsi, il jure d'exercer ses fonctions avec impartialité et dévouement et de préserver les qualités de dignité et de confidentialité des délibérations en vue de consacrer l'indépendance de la justice.
Pour lui, le juge doit s'en tenir à une application équitable de la loi, de rendre des jugements dans des délais raisonnables et d'éviter de recevoir des consignes ou de subir des pressions susceptibles d'influencer son travail, soulignant le rôle de l'inspection générale dans l'application de ces principes.
De son côté, M. Habib Anane, chef de l'Unité de la gestion et du traitement des doléances au sein du Conseil, a fait une présentation détaillée sur le mécanisme de traitement des plaintes au sein du CSPJ, mettant en valeur les doléances qui relèvent de la compétence du Conseil, conformément aux lois organiques de l'institution et au statut des magistrats.
Le portail électronique du CSPJ transmet en direct l'ensemble des rencontres organisées par le Conseil dans son stand au Salon international de l'édition et du livre.