Parlatino (Le Parlement latino-américain et des Caraïbes), Parlandino (Le Parlement andin), Parlacen (Le Parlement centraméricain) et Foprel (Forum parlementaire des présidents des pouvoirs législatifs des pays centraméricains, Mexique et Caraïbes) sont des institutions législatives régionales issues directement de la volonté populaire en Amérique Latine. Elles sont aussi le reflet d’une intégration régionale avancée entre les pays des sous-régions de ce continent.
Dans la foulée des soutiens venant de tous les continents à la position marocaine sur le différend au Sahara, ces institutions législatives ont apporté successivement un soutien franc, précis et clair à la proposition d’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine.
Ces soutiens sont basés sur deux considérations solides : Un, une analyse circonstanciée et argumentée des causes réelles du différend qui fait tomber les masques et révèle l’identité des véritables responsables de la perpétuation du différend.
Deux, les visites effectuées par les plus hautes autorités de ces institutions au Maroc et le niveau de prospérité constaté dans les provinces du sud ont consolidé chez elles une conviction unanime que la seule solution qui vaille est celle proposée par le Maroc.
Mais au-delà de ce soutien sur une question vitale pour le Maroc, les groupements parlementaires régionaux ont réitéré leur intérêt d’approfondir les liens de coopération avec le Maroc au regard de son rôle leader sur le continent africain.
La prise de position la plus récente à ce sujet a été annoncée début juillet courant par le président du Parlement andin, Fidel Espinoza Sandoval, qui a salué les progrès réalisés par le Maroc, grâce au leadership de SM le Roi Mohammed VI.
La feuille de route convenue entre Parlandino et la Chambres des conseillers, qui a le statut de partenaire avancé auprès du Parandino, porte sur la création d’un "Forum parlementaire Maroc-communauté andine" dédié aux questions de la coopération économique, des échanges commerciaux et la sécurité énergétique, avec comme horizon la conclusion d’un accord de libre-échange entre le Maroc et les pays de la communauté Andine, tel que souhaité par Espinoza Sandoval.
En guise de soutien au Maroc avec une charge symbolique inéquivoque, Parlandino (composé de députés de Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou et Chili), a tenu cette année dans la ville de Laayoune sa session ordinaire pour la première fois en dehors d’un État membre.
La diplomatie parlementaire s’est concrétisée également avec un autre groupement de poids dans la région, le Parlatino, dont la présidente Silvia del Rosario Giacoppo a visité le Maroc en juin et qui privilégie un engagement multilatéral mettant au centre de son action conjointe avec le parlement marocain, les synergies entre les continents d'Afrique et d'Amérique Latine.
Le plan d’action élaboré en commun accord avec le parlement marocain porte sur la lutte contre le changement climatique et la promotion de la paix et de la sécurité alimentaire.
Sur cet agenda commun figure la construction d’un modèle de coopération Sud-Sud, la mise en place d’un partenariat économique gagnant-gagnant et le lancement de projets communs pour le développement humain et social.
Au chapitre de soutien à la cause nationale, le Parlatino salue « la voie diplomatique » choisie par le Maroc pour résoudre le différend autour du Sahara.
Depuis l’Amérique centrale, le groupement parlementaire de la région (Parlacen) s’est félicité de la nouvelle position espagnole de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc qui « permettra de mettre un terme au différend autour du Sahara marocain ».
Son président, le nicaraguayen Guillermo Ortega Reyes, n’a pas manqué d’exprimer sa « satisfaction quant à la garantie de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, ainsi que la prospérité dans les relations entre le Royaume du Maroc et le gouvernement d’Espagne, deux pays liés par l’histoire », ajoute la lettre de M. Ortega Reyes.
Le Parlacen, qui siège à Guatemala city, est l’organe permanent de représentation politique et démocratique du système d’intégration d’Amérique centrale (SICA).
Il est composé de six pays : Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, le Panama et la République dominicaine.
Le Maroc est membre observateur du Parlacen depuis 2015. Il y a obtenu en février dernier le statut de « partenaire avancé », en reconnaissance à son rôle dans le renforcement de la coopération sud-sud.
La saga continue avec le Forum des présidents et des pouvoirs législatifs d’Amérique centrale, des Caraïbes et du Mexique (FOPREL), avec lequel la coopération a fait de « grands progrès».
Le président du Forpel, Santiago Ulises Rivas, a annoncé dans ce contexte la conclusion prochaine d’un accord pour renforcer la coopération avec le Parlement marocain pour réformer les lois sur l'éducation et lutter contre le changement climatique et l’insécurité alimentaire.
Auprès de l’ensemble de ces groupements parlementaires régionaux d’Amérique Latine, le Maroc dispose des attributs d’un partenaire privilégié, écouté et respecté.
Loin d’être usurpés, ces attributs sont la conséquence logique de son action inlassable en faveur d’une coopération sud-sud fructueuse et son statut de trait d’union avec le Monde arabe et l’Afrique.