Cette action s’est aussitôt traduite en de véritables percées diplomatiques à travers un large soutien des pays issus des quatre coins du monde à la marocanité du Sahara, mais également par la consécration par la communauté internationale du plan marocain d’autonomie en tant que solution sérieuse, juste et crédible pour clore définitivement ce dossier qui n’a que trop duré.
Ainsi, après le tournant historique de décembre 2020 suite à la reconnaissance par les Etats-Unis d'Amérique de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, le bal des soutiens à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie s’est poursuivi avec des positions fortes exprimées par des pays des continents européen, africain, asiatique et américain.
Ainsi, le président de la République Fédérale d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeir avait souligné, dans un message adressé au Souverain à l’occasion du nouvel an, que l’Allemagne "considère le plan d’autonomie présenté en 2007 comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour parvenir à un accord" à ce différend régional.
Il a, en outre, rappelé "le soutien de son pays, depuis de nombreuses années, au processus des Nations Unies en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour toutes les parties".
Trois mois plus tard, un autre pays européen, en l'occurrence l’Espagne, avait exprimé sans ambages son soutien au plan marocain d’autonomie, tout en saluant les efforts sérieux et crédibles du Royaume pour trouver une solution à ce conflit.
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, avait dans ce sens souligné dans un message adressé, en mars dernier, à SM le Roi Mohammed VI qu’il "reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc".
L’Espagne a, de ce fait, considéré le plan marocain d’autonomie, présenté en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend.
Le responsable espagnol a également souligné "les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable".
Emboîtant le pas à Berlin et Madrid, La Haye a choisi de s’inscrire dans cette dynamique internationale de soutien au plan d’autonomie.
Dans un communiqué conjoint publié à l'issue des entretiens en mai dernier à Marrakech entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue néerlandais, Wopke Hoekstra, les Pays-Bas ont considéré le plan d'autonomie comme "une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l'ONU" pour trouver une solution à la question du Sahara.
Outre le ministre néerlandais des Affaires étrangères, plusieurs chefs de diplomatie de différents pays, présents en mai dernier à Marrakech, à l'occasion de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, ont été unanimes à mettre en évidence le caractère crédible et sérieux du plan marocain d'autonomie.
C’est dans cet esprit que Chypre avait mis l'accent sur son appui au principe du respect de l'intégrité territoriale des Etats et des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, rejetant fermement toutes les tentatives du séparatisme auxquelles font face le Maroc mais également Chypre.
De son côté, la Roumanie a salué les efforts sérieux de Rabat pour trouver une solution au différend sur la question du Sahara marocain, dont le plan d'autonomie soumis au Conseil de sécurité des Nations Unies en 2007.
C'est précisément dans cet ordre d'idées que s'inscrit la position de la Serbie qui considère le plan d'autonomie, sous souveraineté marocaine, comme une solution sérieuse et crédible à la question du Sahara.
La primauté et la prééminence du plan marocain d'autonomie ont été aussi confortées par plusieurs capitales arabes et africaines qui ont tenu à réaffirmer, en marge de la Réunion ministérielle de la coalition mondiale contre Daech, leur soutien à l’intégrité territoriale du Royaume et au plan marocain d’autonomie.
Des pays asiatiques ont également rejoint ce bal de soutien au plan d’autonomie, à l’instar des Philippines qui ont exprimé leur appui ferme à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Maroc, tout en qualifiant de "bonne base" le plan d’autonomie pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain, ou tout récemment Singapour qui, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Vivian Balakrishnan, a salué les efforts "sérieux et crédibles" du Royaume dans le cadre du plan d’autonomie pour la résolution du conflit autour du Sahara marocain.
Ce large soutien de la communauté internationale au plan marocain d’autonomie est appelé à se consacrer davantage à la faveur de l'action diplomatique tous azimuts menée sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI.