En effet, la machine de développement à RSK tourne à plein régime, et ce grâce aux multiples partenariats, initiatives et programmes publics et privés qui ont tiré profit notamment des atouts de la région, mais aussi des crédits consistants alloués par l’État.
Cette performance est étroitement liée a priori à la diversité des projets réalisés, dans lesquels des efforts et des moyens colossaux sont injectés, pour l'amélioration des prestations sociales, la consolidation des secteurs productifs, la création d’opportunités d’emploi, ainsi que l'augmentation de la compétitivité.
Cet investissement public, qui s’inscrit dans la foulée du développement territorial et la poursuite de la mise œuvre du grand chantier de la régionalisation avancée, fait de cette dynamique un véritable levier et un vecteur de développement de cette région tentaculaire avec une population de près de 5 millions d’habitants.
Ainsi, le secteur de la santé s’est vu accorder des montants importants pour la réhabilitation ou la construction de nouvelles structures médicales notamment 1,1 milliard de DH consacré au nouvel hôpital relevant du CHU Ibn Sina de Rabat, 182 millions de DH au nouveau Centre hospitalier provincial de Kénitra, 90 millions DH à l’hôpital de proximité de Sidi Yahya, 88 millions de DH à l’hôpital de proximité de Jorf El Melha, 80 millions de DH à l’hôpital de proximité de Tamesna et 70 millions de DH au nouveau Centre hospitalier régional Moulay Youssef de Rabat.
De même, un investissement total de 227 millions de DH a été affecté respectivement au Centre médical de proximité de Salé (67 millions de DH), à l’hôpital de psychiatrie de Kénitra (65 millions de DH), au nouveau Centre hospitalier provincial de Khémisset (65 millions de DH) et au Centre hospitalier provincial de Témara (30 millions de DH).
S’y ajoutent le projet de construction du nouveau CHU "Ibn Sina" de Rabat, dont Sa Majesté le Roi Mohammed VI a lancé les travaux en mai dernier.
Le secteur de l'enseignement n’est pas en reste de cette dynamique, puisque la région a bénéficié de plusieurs programmes gouvernementaux en la matière.
Il s’agit, dans ce sens, de la construction et l’équipement d’un noyau universitaire à Khémisset pour un montant de 10 millions de DH, ainsi que la Faculté polydisciplinaire de Sidi Kacem (10 millions de DH). Quant à l’’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) va mobiliser une enveloppe de 304 millions de DH pour la construction de 14 écoles primaires, 12 collèges et 10 lycées.
Dans la droite ligne de cette performance, RSK s’est vue doter en mai dernier de son Pôle universitaire régional (PUR-RSK), qui regroupe quatre universités de la région RSK, à savoir l'Université Mohammed V de Rabat (UM5), l'Université Ibn-Tofail de Kenitra (UIT), l'Université internationale de Rabat (UIR) et l’Université internationale Abulcasis des sciences de la santé (UIASS).
Ce consortium académique qui est destiné à faire du Maroc et de la région RSK l'une des plateformes africaines de l’économie de la connaissance, ainsi qu'un hub High-tech continental voire international, représente plus de 41 établissements, avec plus de 3.400 enseignants et plus de 2.000 cadres administratifs, pour plus de 190.000 étudiants et 26.000 diplômés dans 900 filières.
Dans le même ordre d’idées, le Conseil de la région de RSK a alloué, lors de sa session ordinaire du mois de juillet, une enveloppe budgétaire de 2,4 milliards de dirhams (MMDH) au soutien du programme de développement inclusif pour la préfecture de Salé et les provinces de Khémisset, Sidi Slimane et Sidi Kacem.
Le secteur agricole n'est pas aux abonnés absents, puisque des fonds importants sont consacrés au programme d’extension de l’irrigation (65,2 millions de DH), au développement de l’agrobusiness (74 millions de DH), aux projets de plantation (51,1 millions de DH), au programme national d’économie de l’eau d’irrigation (30 millions de DH) et à la filière de production animale et végétale (2 millions de DH).
Pour ce qui est des bénéficiaires des programmes sociaux au niveau de la région, un montant de 50 millions de dirhams (MDH) a été alloué aux programmes du pôle social, notamment via l'Entraide nationale ou par le biais de l'Agence de développement social (ADS).
Dans ce sens, des partenariats ont été scellés entre le Conseil de la région et le ministère de tutelle visant à réhabiliter et créer des centres sociaux "nouvelle génération".
Sur les plans industriels et d’investissement, la Région ne marque pas le pas en ce sens où plusieurs projets sont déjà opérationnels ou en gestation notamment le parc industriel "Aïn Johra" ou encore les Zones d’accélération industrielle de Bouknadel, Technopolis et Atlantic Free Zone (Kénitra), lesquels ont permis d’ériger la Région en pôle industriel à forte valeur ajoutée (automobile, textile, nearshoring...).
La trajectoire de développement à RSK s'est démarquée aussi par la performance du secteur culturel à travers notamment la désignation de Rabat "capitale culturelle de l'Afrique et du Monde islamique 2022".
Sur le registre de la coopération internationale, la Région RSK ne cesse d’étoffer le palmarès de ses accords, et ce par le renforcement de la coopération avec des pays amis comme le Parlement de l’État de Vienne (Autriche) ou encore le Comté kényan de Kisumu.
Lors de ces entrevues, l’expérience marocaine de la régionalisation avancée ainsi que les concepts de déconcentration et de la décentralisation, ont été mis en avant par les responsables marocains.
La raison aura d'ores et déjà prévalu. Lorsqu'on jette un regard rétrospectif, la Région RSK change de peau vers un nouvel âge.