Il s’agit d’un discours "stratégique, car il dessine une feuille de route pour des politiques efficaces dans la rationalisation de la consommation de l’eau, et met en garde contre les répercussions de la sécheresse, a indiqué M. Imad, également président du Centre marocain de l’éducation civique.
Le manque de précipitations est devenu une problématique "structurelle et durable, et impose une panoplie de défis qui requièrent des efforts de tous les acteurs, le citoyen compris, pour les relever", a souligné l'universitaire.
Afin de mettre en oeuvre les orientations royales, M. Imad a souligné la nécessité d’élaborer un système socio-économique et administratif pour une exploitation rationnelle de l’eau, outre la création de comités de suivi de ce système dans l’objectif de mesurer avec précision l’impact de la sécheresse et d’en endiguer les effets.
L’universitaire a, dans ce sens, jugé “primordial” l’engagement de la société civile dans l’effort de sensibilisation aux différents aspects de cette problématique, appelant aussi à l’intégration de programmes pédagogiques qui expliquent et sensibilisent aux changements climatiques.