Bénéficiant de l’appui financier de la KOICA, ce projet a pour but de renforcer la coopération entre les trois agences partenaires pour mieux soutenir les objectifs du Maroc en matière d’efficacité énergétique et de neutralité carbone.
Paraphé et signé par le représentant résident de la KOICA au Maroc, Yongwoo Jeong, la représentante résidente adjointe du PNUD, Martine Therer et le Directeur général de l’AMEE, Said Mouline, cet accord porte sur le développement des capacités des principaux acteurs locaux des différentes régions du Maroc. Il contribuera également à promouvoir et à accélérer la transition énergétique dont le potentiel pour déclencher une nouvelle émergence verte au Maroc a été analysé par le Conseil économique, social et environnemental.
Ce projet sera exécuté au cours de la période 2022-2024, grâce à une étroite coopération entre le PNUD et l’AMEE. Pour le PNUD, il s’inscrit dans ses appuis de longue date au gouvernement marocain dans le domaine de l’énergie et fait partie d’un portefeuille de projets visant à soutenir une transition économique et énergétique inclusive et à faible émission de carbone, conformément aux objectifs de développement durable.
Le projet contribue également au plan stratégique du bureau de la KOICA au Maroc qui promeut la neutralité carbone et qui s’aligne avec les orientations nationales du Royaume en faveur de la transition vers le développement durable. Les travaux de la KOICA viennent soutenir les efforts et les engagements nationaux en faveur de l’atténuation des effets du changement climatique au Maroc et en Afrique.
S’exprimant lors de la cérémonie de signature de cette convention triangulaire, M. Mouline a rappelé l'ambitieuse stratégie nationale en matière de transition énergétique qui, a-t-il dit, est portée au plus haut niveau de l’Etat.
Il a dans ce cadre souligné que la transition énergétique ne peut se faire qu’à travers un accompagnement des ressources humaines en matière de formation, de sensibilisation et d’actions sur le terrain d’où l’importance du renforcement de leurs capacités, objet dudit accord, notant que tous les secteurs sont concernés par cette transition énergétique.
Ce nouveau projet porte sur une formation destinée aux différents acteurs concernés par la transition énergétique pour la diffuser par la suite sur tout le territoire national et au niveau des autorités locales, a-t-il précisé.
M. Mouline a en outre affirmé que les ressources humaines représentent "la clé du développement", qui constitue le domaine d’intervention du PNUD, exprimant par la même occasion ses remerciements à la KOICA pour son soutien financier.
Il a également insisté sur l’importance d’accélérer la transition énergétique, notamment dans le contexte géopolitique actuel et d’accompagner le changement de comportement de consommation d’énergie afin de pouvoir alléger la facture énergétique du pays.
Pour sa part, Mme Therer a dit apprécier cet accord qui tombe à point nommé vu la crise énergétique actuelle et la crise climatique, pour renforcer la coopération du PNUD avec des partenaires traditionnels à savoir l’AMEE et la KOICA, notant que cette convention porte sur un enjeu important qui est la transition énergétique.
Le renforcement des capacités est au cœur du mandat du PNUD, a-t-elle dit, ajoutant que ce projet permettra de former les cadres de l’AMEE et les acteurs locaux qui seront appelés à mettre en œuvre toutes les actions nécessaires à l’accélération de la transition énergétique.
Le PNUD accompagnera le Maroc en matière de transition énergétique qui figure parmi les priorités du Royaume, a-t-elle assuré, mettant l’accent sur le potentiel que la transition économique verte offre pour le Maroc et pour son développement durable.
Le Maroc dispose d’un fort potentiel en matière d’énergies renouvelables (éolien, solaire et l’hydrogène vert), a relevé Mme Therer, soulignant que cette collaboration va permettre de contribuer à la transformation de l'économie nationale vers une économie verte inclusive porteuse de richesses et d’emplois.
Prenant la parole à son tour, M. Yongwoo Jeong a indiqué que grâce à ce projet, la KOICA espère renforcer la coopération en matière de recherche et de développement entre le Maroc et la République de Corée et à promouvoir les échanges dans le domaine des énergies renouvelables et de la mitigation du changement climatique, relevant que le Royaume joue un rôle central dans la lutte contre le changement climatique et la transition énergétique.
Dans cette logique, le plan pays du bureau de la KOICA Maroc vient accompagner la stratégie verte du Royaume et son ambition d’atteindre la neutralité carbone, a-t-il fait savoir.