"Je suis content de voir que le cinéma a un avenir prometteur avec de nouveaux réalisateurs créatifs", a déclaré M. Sorrentino lors d'une conférence de presse du jury organisée dans le cadre de cette édition placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
"Les sentiments sont ce qui importe le plus dans un film", selon le réalisateur qui a exprimé son désir de regarder, parmi les films en compétition, des œuvres portant de nouvelles idées et de nouveaux messages.
Pour sa part, la réalisatrice libanaise Nadine Labaki a estimé que l'acteur, le metteur en scène ou l'artiste en général doit être responsable lorsqu'il évoque des questions et des événements d'intérêt public, mettant en exergue le rôle que jouent les cinéastes dans le traitement des questions politiques et sociales dans leurs œuvres artistiques.
Elle a affirmé qu'elle croit au message de l'art, en particulier du cinéma, puisqu'il "crée une sorte de sympathie autour des problématiques qui ne peuvent être ignorées", considérant que les artistes "ont leur mot à dire et leur point de vue sur tous les sujets", qu'ils soient politiques ou sociaux.
De son côté, l'actrice britannique Vanessa Kirdy a estimé que le film réussi est celui qui déconstruit les préjugés sur les expériences humaines et fait en sorte que le spectateur se sente profondément lié aux thématiques traitées au film.
Quant à l'actrice allemande Diane Kruger, elle a exprimé sa joie de faire partie du jury de la 19ème édition du Festival international du film de Marrakech qui célèbre le cinéma et les cinéastes, en particulier les jeunes réalisateurs, se félicitant de partager une expérience collective avec le reste des membres du jury.
L'acteur français Tahar Rahim a, pour sa part, estimé que la sélection des films pour participer à la compétition officielle du festival est une "victoire en soi".
La réalisatrice marocaine Laila Marrakchi a, de son côté, abordé la question de l'égalité entre les hommes et les femmes dans le monde du cinéma, mettant l'accent sur son combat perpétuel pour cette cause.
Le réalisateur australien Justin Kurzel a, quant à lui, exprimé sa joie de faire partie du jury officiel de la compétition, soulignant que le prix du jury que son long métrage avait remporté lors d'une précédente édition du Festival international du film de Marrakech se veut une expérience "très importante".
Quatorze longs métrages sont en lice pour décrocher "l’Étoile d'Or" dans le cadre de la compétition officielle du Festival International du Film de Marrakech.
Il s'agit du film "LE BLEU DU CAFTAN" de la réalisatrice marocaine Maryam Touzani, "ALMA VIVA" de Cristèle Alves Meira (Portugal), "ASHKAL" de Youssef Chebbi (Tunisie), "ASTRAKAN" de David Depesseville (France), "AUTOBIOGRAPHY" de Makbul Mubarak (Indonésie), FARAWAY SONG (Cañçao ao Longe) de Clarissa Campolina (Brésil) et "PETROL" de Alena Lodkina (Australie).
Sont également en lice, "RED SHOES" (Zapatos rojos) de Carlos Kaiser Eichelmann (Mexique), "RICEBOY SLEEPS" de Anthony Shim (Canada), "SAVAGE" (Amina) de Ahmed Abdullahi (Suède), "SNOW AND THE BEAR" (Kar ve Ayı) de Selcen Ergun (Turquie), "CHEVALIER NOIR" (A Tale of Shemroon) de Emad Aleebrahim Dehkordi (Iran), "THE TASTE OF APPLES IS RED" (Ta’am al-tufah, ahmar) de Ehab Tarabieh (Syrie) et "FOUDRE" (Thunder) de Carmen Jaquier (Suisse).