La détenue en question avait déjà entamé une grève de la faim en raison de son affaire devant les tribunaux, a relevé l’administration de cet établissement pénitentiaire dans une mise au point en réponse aux informations relayées par la presse électronique au sujet de l’état de santé de cette détenue, ajoutant qu’elle a bénéficié des soins médicaux nécessaires par le personnel médical de cet établissement.
"Après avoir annoncé la fin de sa grève de la faim, elle a été transférée à l'hôpital public jusqu'à ce que son état de santé s'améliore, où elle se trouve actuellement dans un état normal", a précisé la même source.
Par ailleurs, l'administration de l'établissement pénitentiaire souligne que "s'agissant de la soi-disant incapacité de la détenue à marcher à cause de sa grève de la faim, il s'agit d'une allégation infondée", affirmant que "la concernée marche normalement à l'intérieur de sa chambre, et qu'elle se déplace également à pied jusqu'au parloir afin de bénéficier de la visite des membres de sa famille".
S’agissant des allégations relatives à sa malnutrition, l'administration souligne que "la détenue bénéficie d’une alimentation équilibrée fournie par des sociétés de restauration spécialisées, comme c’est le cas pour l'ensemble des pensionnaires de l'établissement".
Selon la même source, l'administration pénitentiaire a permis à la détenue, sur sa demande, de faire entrer des boîtes alimentaires en plastique, faisant observer qu'elle n'a jamais déposé de réclamation en ce sens.