D'un coût global de 1,650 million de DH (MDH), dont 950.000 DH comme contribution de l’INDH (construction et équipements), 700.000 DH assurés par le Conseil Provincial d’Al Haouz et 360.000 DH comme contribution de la commune de Tahanaout (mobilisation du foncier), cette structure sociale vient conforter cet engagement et cette approche visant la promotion des conditions des femmes, en leur assurant une meilleure intégration socio-économique et en renforçant leurs compétences et capacités.
Opérationnel depuis 2021, le Centre de Renforcement des Compétences des Femmes de Tahanaout permet à cette catégorie sociale de consolider ses compétences et de promouvoir ses conditions socio-économiques, à travers notamment des cours d'alphabétisation et d'apprentissage de métiers générateurs d'emploi et de revenus, dont la tapisserie, la couture et la pâtisserie.
S’étalant sur une superficie de 360 m2, cette structure sociale prend également en charge l'éducation préscolaire des enfants des femmes bénéficiaires, un facteur important ayant largement contribué à encourager des femmes à venir nombreuses s’inscrire dans ce Centre.
Géré par l’Association Provinciale de formation féminine, cette structure propose aussi des activités variées au profit de la femme issue des milieux rural et urbain, telles que la sensibilisation sur l'important de l’allaitement naturel, ou encore la conscientisation sur les dangers liés à la violence et aux maladies sexuellement transmissibles.
Dans une déclaration à M24, la chaine télévisée de l’information en continu de la MAP, la présidente de cette association, Mme Latifa Mouhtafid, a indiqué que les femmes en situation de précarité bénéficient d’une formation qualifiante et diplômante de nature à faciliter leur insertion dans le marché de l’emploi.
Les lauréates du Centre qui ambitionne de créer leurs propres projets ou des coopératives peuvent bénéficier de cours en la matière notamment, la création d'activités génératrices de revenu, a-t-elle ajouté.
Dans une déclaration similaire, Wassima, une bénéficiaire des services de ce Centre, a relevé que cette structure lui a permis d’apprendre un métier très prisé sur le marché de l’emploi à savoir la pâtisserie, et d'acquérir le savoir-faire nécessaire dans un autre domaine à savoir : la décoration intérieure.
Cette femme s’est dite très reconnaissante à l’INDH et à ce Centre, qui prend également en charge l'éducation préscolaire de ses enfants, une prestation additionnelle qui a beaucoup encouragé les femmes à Tahanaout à venir en masse s’inscrire dans cette structure.
Depuis son lancement en 2005 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’INDH a bénéficié à des millions de Marocains leur permettant de mieux tirer profit de leur potentiel. Ce chantier de Règne a évolué depuis son lancement pour contribuer au progrès socio-économique du Royaume.
La phase III de l’INDH, lancée en septembre 2018, est venue pour capitaliser sur ses acquis et recentrer ses programmes notamment sur le développement du capital humain et la promotion de la condition des générations montantes.
Cette phase porte sur plusieurs axes à savoir "le rattrapage des déficits en infrastructures et services sociaux de base", "l’accompagnement des personnes en situation de précarité", "l’amélioration du revenu et inclusion économique des jeunes" et "l’impulsion du capital humain des générations montantes".