Dans une intervention lors du Forum Economique Mondial de Davos, M Akhannouch a réitéré l'engagement du gouvernement à accompagner les partenaires "dans l’acte d’investir, à travers l’accélération des réformes et l’amélioration continue des conditions d’investissement, afin de bâtir ensemble le chemin de la création de valeur commune".
“Aujourd’hui dans un monde multipolaire, le Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est devenu un modèle régional”, a-t-il ajouté, rappelant l'édification d'institutions modernes et démocratiques incarnées par la Constitution de 2011, la réforme du Code de la famille, et le lancement de la régionalisation avancée en tant que mécanisme de démocratie participative.
“Nous avons construit des infrastructures aux meilleurs standards internationaux, qui confèrent au Maroc une connectivité air-terre-mer inégalée dans la région: 2000 Km de réseau autoroutier - la première ligne ferroviaire à grande vitesse d’Afrique - le plus grand port du continent sur la Méditerranée - et bientôt le plus grand sur l’Atlantique ainsi que 14 aéroports internationaux offrant une capacité de projection africaine très importante", a-t-il ajouté.
Ces infrastructures ont permis au Maroc de se doter d’une agriculture résiliente, d’un secteur du tourisme particulièrement attractif et d’industries performantes, à l’instar de l’automobile ou encore de l’aéronautique, qui font aujourd’hui figure de référence, s’est félicité le Chef du gouvernement.
Au niveau continental, M. Akhannouch a relevé que le Royaume a noué des "relations de confiance" l'établissant en tant que partenaire privilégié, rappelant qu’au cours des 20 dernières années, les plus de 50 visites de SM le Roi en Afrique ont abouti à la signature de plus de 1000 accords de coopération.
Contre les réflexes protectionnistes, c’est en Afrique que la ZLECAF, plus grande zone de libre-échange, a vu le jour, a-t-il ajouté, notant que “fort de ses accords de libre-échange avec l’Union Européenne, les Etats-Unis et à travers la mise en place de la ZLECAF, investir au Maroc donne accès à un marché de 2 milliards de consommateurs”.
M. Akhannouch a en outre relevé que le Maroc est également devenu un leader du développement durable, qui constitue le défi économique et humain de la génération actuelle, notant que “les énergies renouvelables représentent 38% de notre mix énergétique, et notre ambition est de les porter à plus de 50% d’ici 2030”.
Le Chef du gouvernement a mis en avant l’avantage compétitif du Maroc en ce qui concerne les énergies renouvelables, précisant que le Maroc table sur le développement de la filière Hydrogène vert en vue de devenir “un acteur majeur de la décarbonation de l’économie mondiale”.
A la croisée de l’Europe, de l’Atlantique et de l’Afrique, le potentiel géostratégique du Royaume le positionne favorablement dans la réorganisation des chaînes de valeur mondiales, a noté M. Akhannouch, notant que pour saisir les différents atouts, le Maroc s’est doté d’une nouvelle Charte de l’Investissement, “posant un nouveau cadre attractif et incitatif qui s’adresse à tous les investisseurs, nationaux comme étrangers, et à tous les investissements, petits et grands”.
“C’est également le sens des réformes que nous avons récemment introduites afin d’harmoniser et de simplifier les règles fiscales et de les mettre aux meilleurs standards internationaux en réduisant la pression fiscale sur les TPE et PME, qui sont nos meilleurs relais de croissance”, a-t-il dit.
M. Akhannouch conduit la délégation marocaine prenant part aux travaux du Forum économique mondial, qui se tient du 16 au 20 janvier à Davos.
La délégation comprend le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, le ministre délégué chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des Politiques publiques, Mohcine Jazouli et le directeur général de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations, Ali Seddiki.