Des Premiers ministres et ministres Africains ont évoqué, à cette occasion, l'exclusion de la pseudo-«rasd» de l’Union Africaine, souligne le premier journal de Côte d’Ivoire.
Au cours de cette réunion, «les signataires ont réitéré leurs engagements à œuvrer de concert et en coordination en faveur de l’exclusion de cette entité non-étatique pseudo-«rasd» de l’Union Africaine», ajoute la même source en citant un communiqué du groupe de contact de l’Appel de Tanger.
Il faut signaler que des campagnes de réflexions ont permis d’aboutir à l’élaboration d’un «Livre Blanc», indique la publication, notant que ce document développe un argumentaire factuel et historique irréfutable.
Il s’agit, écrit l’auteur de l’article, d’un document juridique et politique de référence, qui matérialise une vision d’une Afrique unie et d’un panafricanisme renouvelé, loin des idéologies d’un autre temps.
Il faut indiquer que les premiers signataires de cet appel ont noté avec satisfaction la participation en qualité de nouveaux signataires de l’«Appel de Tanger», met en avant le journal.
«Les signataires de l’Appel estiment que cette exclusion est légitime d’un point de vue légal. Il ne doit en aucun cas, insiste le communiqué, être considérée comme un objectif inatteignable. D’ailleurs cela s’insère dans une dynamique continentale et internationale favorable. Ici les signataires sont formels, le réalisme et le pragmatisme doivent prévaloir. Toute chose qui constitue un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la question du Sahara», fait noter le journal.
Et de signaler que l’«Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine» a fait l’objet d’un projet de livre blanc à la suite de campagne de réflexion panafricaine portant sur les enjeux de l’Union Africaine de la question du Sahara. Et ce, après cinq séminaires sous régionaux, organisés entre mai et octobre 2021, à Nouakchott, Dakar, Accra, Dar Es-Salaam et Kinshasa.
Ce livre-blanc élaboré et intitulé « L’Union Africaine et la Question du Sahara – Livrable final d’une réflexion intellectuelle panafricaine profonde et inclusive », ajoute encore l’auteur de l’article, «est l’aboutissement de la Campagne panafricaine. C’est d’ailleurs le reflet fidèle des débats tenus lors des différentes rencontres et séminaires».
Ce livre-blanc, souligne-t-on, constitue un véritable plaidoyer qui se résume en 10 principales considérations, faisant remarquer que ces considérations développent un argumentaire, comme quoi, la «rasd», imposée à la seule OUA/UA, n’est pas une entité étatique puisqu’elle ne possède aucun des attributs qualifiants d’un «État».