«La coopération internationale reste bel et bien l’unique réponse pour protéger notre santé mondiale collective, et résoudre les lacunes dans la réponse aux futures pandémies, d’une manière rapide, transparente, sûre, sécurisée, responsable et plus équitable», a indiqué le secrétaire général du ministère de la Santé et de la protection sociale, Abdelkrim Meziane Belfquih.
Dans une intervention lue en son nom lors de cette réunion virtuelle présidée par le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, il a mis en avant «l’excellente collaboration» dans le cadre de ce dispositif qui a permis l’accès au vaccin COVID-19, aux traitements et aux produits de diagnostic notamment pour les personnes vulnérables, l’amélioration de l’accès à l’information et la lutte contre la désinformation et le renforcement des capacités en matière de réponse aux urgences sanitaires.
Selon le responsable marocain, les pays doivent s’engager résolument à élaborer et à mettre en œuvre des plans d’action visant à maintenir la dynamique de vaccination contre le COVID-19, à promouvoir l’accès aux tests de diagnostic, aux antiviraux oraux et à l’oxygène médical et à soutenir les recherches innovantes.
De même, une attention particulière devrait être accordée, a-t-il dit, à la mise en œuvre d’une stratégie nationale du renforcement de la résilience du système de santé pour parvenir à la sécurité sanitaire axée sur les soins de santé primaires.
La réunion ministérielle du Plan d’action mondiale sur le Covid a été l’occasion de promouvoir les échanges et les réflexions, à l’échelle internationale, sur les modalités de renforcer la sécurité sanitaire mondiale et d’accroître la résilience des systèmes de santé pour agir efficacement face aux futures pandémies.
Dans son intervention à cette occasion, le chef de la diplomatie américaine a notamment noté qu'en améliorant la coordination entre les partenaires et en élevant le niveau d'engagement politique et de communication stratégique, cette initiative a contribué à faire progresser les efforts de sécurité sanitaire mondiale.
Les participants ont affirmé l'importance d'une action politique collective et coordonnée pour faire face à la pandémie, notant que le COVID-19 a démontré que les maladies constituent une menace directe pour la croissance économique et le développement, la paix et la sécurité, l'équité et la dignité humaine.
Ils ont souligné que les enseignements tirés de la récente crise sanitaire doivent être mis à profit pour éclairer la réponse future afin d'être mieux préparés lorsque de nouvelles menaces de maladies infectieuses émergent.
Un appel a été ainsi lancé en vue du renforcement de l'architecture sanitaire mondiale et des capacités nationales, régionales et mondiales liées à la bio-surveillance, au renseignement épidémiologique, aux laboratoires, au séquençage génomique et aux systèmes de premiers soins.
Outre les États-Unis et le Maroc, le Plan d'action mondial sur le COVID-19 réunissait l'Argentine, l'Australie, le Bangladesh, le Belize, le Botswana, le Canada, la Colombie, le Costa Rica, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Indonésie, Israël, l’Italie, la Jamaïque, le Japon, le Kenya, les Maldives, la Namibie, la Nouvelle-Zélande, le Nigeria, la Norvège, Oman, la République de Corée, l’Arabie Saoudite, le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Espagne, la Thaïlande, l'Union africaine (Centres africains de contrôle et de prévention des maladies), l'Union européenne, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni ainsi que l'Organisation mondiale de la santé.