Présentant son œuvre, l’artiste précise que ce travail s’est fait en collaboration avec la Fondation Nationale des Musées et intervient dans le cadre de la célébration de “Rabat, capitale culturelle de l'Afrique” pour l’année 2022-2023.
"J’espère composer une symphonie à l’image d’un hymne africain", écrit M. Zoufri dans une fiche de présentation de sa fresque, soulignant qu'elle se veut un hommage à l’Afrique, berceau de l’humanité et continent en plein effervescence artistique.
Cette œuvre célèbre aussi les diverses manifestations, dédiées aux arts africains, qu'a abrité le Musée Mohammed VI d'Art moderne et Contemporain, à savoir “l'Afrique en Capitale”, “Lumières d'Afrique”, “les trésors de l'Islam en Afrique”, “de Tombouctou à Zanzibar” et “l'Afrique vue par ses photographes de Malick Sidibé à nos jours”, a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Zoufri, préoccupé par l'intégration de l'art dans l'espace urbain, a indiqué que sa réalisation coïncide avec l’exposition "Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui de la restitution à la révélation : Volet contemporain ". Un heureux hasard !
“Symphonie africaine” est la première étape d'un projet original, qui donne un avant-goût de l'exposition à laquelle nous convie Moustapha Zoufri à Bab Rouah au mois de mai 2023.
Né à Nador où il a poursuivi ses études primaires à Segangan puis secondaires à Nador et Oujda, Zoufri rejoint après le baccalauréat, l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles où il obtient une licence en arts plastiques et visuels. Il a également intégré l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels de Mons.
Enseignant des arts plastiques à la Fédération Wallonie-Bruxelles, Moustapha Zoufri a participé à plusieurs expositions collectives et monté d'autres personnelles en Europe et au Maroc. Il a aussi réalisé plusieurs œuvres murales et sculptures à l'instar de "La flamme de l'espoir", réalisée en novembre 2016 en hommage aux victimes des attentats de Paris et Bruxelles.
A Oujda, il a monté une sculpture pour clôturer les manifestations de l'événement "Oujda capitale de la culture arabe" en 2018.