Selon un communiqué de la Chambre des représentants, cette réunion conjointe vise à consolider le dialogue politique et parlementaire entre la 1ère chambre du parlement, en tant que membre observateur au sein de cette commission interparlementaire, et les représentants des peuples des États membres de l'Alliance du Pacifique, à savoir le Chili, le Pérou, la Colombie et le Mexique.
La réunion porte sur l'échange d'expériences dans les domaines de la migration dans les États membres de l'Alliance du Pacifique et se veut l'occasion de mettre en lumière l'expérience marocaine remarquable aux niveaux régional et continental en matière de gestion de la migration, indique le communiqué.
La réunion sera également marquée par la présentation du rapport périodique de la Commission interparlementaire de suivi de l'Alliance du Pacifique sur la Session tenue au Mexique, avant l'adoption de la Déclaration finale, a ajouté la même source.
Au cours de leur visite, les membres de la Commission interparlementaire de suivi de l'Alliance du Pacifique auront des entretiens avec plusieurs responsables marocains et visiteront la ville de Laâyoune.
L'Alliance du Pacifique est une initiative régionale d'intégration composée de quatre pays: le Chili, la Colombie, le Mexique et le Pérou, et plus de 60 membres observateurs et représente environ 40% du PIB de l'Amérique latine.
Les Présidents des Parlements du Chili, de la Colombie, du Mexique et du Pérou ont décidé, le 6 mai 2013, de créer une commission parlementaire conjointe à Bogota, en Colombie, pour suivre la mise en œuvre de l'accord-cadre de l'Alliance du Pacifique.
La Chambre des représentants est membre observateur au sein de la Commission parlementaire chargée du suivi de l'Alliance du Pacifique depuis 2020, étant la première institution législative arabe et africaine à bénéficier de ce statut.
Suite aux mesures prises par le Royaume du Maroc pour sécuriser le passage d’El Guergarat, la Commission interparlementaire de suivi de l'Alliance du Pacifique avait publié une déclaration le 10 décembre 2020, dans laquelle elle avait réitéré son soutien total au plan marocain d'autonomie comme seule solution politique sous l'égide des Nations Unies et sous la souveraineté du Royaume du Maroc.
Elle avait également souligné son soutien aux mesures prises par le Royaume pour maintenir la sécurité et assurer la circulation des biens, des personnes et des services au passage d’El Guergarat.