L'Organisation, qui dispose d’un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), a fait part de sa "grande préoccupation" à l'égard de la situation des droits de l'homme dans les camps de Tindouf et a dénoncé les violations commises par le groupe armé du ‘’polisario’’.
Dans un communiqué, publié à l'occasion des travaux de la 52ème session du Conseil des droits de l'homme (CDH), ‘’Ocapros’’ a attiré l’attention à la "situation désastreuse" des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, en raison du manque d'éducation, de logement, de sécurité, de soins de santé et d'infrastructures.
‘’Il existe dans les camps un traitement discriminatoire à l'encontre d'un groupe important de personnes, qui sont confrontées aux pires formes d'esclavage’’, a souligné l'ONG, condamnant également la situation des enfants qui sont "envoyés dans d'autres pays, afin d'être adoptés dans un environnement étranger loin de leurs parents, ce qui provoque des tragédies humaines pour ces familles".
L'ONG a appelé la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette situation illégale et à assumer toutes les responsabilités dans la gestion des camps, pour assurer la liberté de mouvement de la population et l'accès à la justice.