''Le Gabon et le Maroc partagent une relation de très longue date, parce qu'elle unissait déjà feu président Omar Bongo Ondimba et feu SM Hassan II", a-t-elle indiqué, dans une déclaration à la MAP, en marge de sa participation à la réception offerte par l’ambassade du Maroc en Russie, à l’occasion du 24ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.
"Leur départ n'a rien changé à la proximité et à la vision commune qu'entretiennent le Maroc et le Gabon. Cette vision et cette fraternité, on peut la trouver dans tous les domaines", a relevé la diplomate, soulignant l’importance qu’accorde Libreville à sa relation avec Rabat.
"Je voudrais souligner que le Maroc est un partenaire important du Gabon, un partenaire économique, mais avant même cette relation aujourd’hui très grande qui continue de croître dans tous les domaines avec le Maroc, nous avons d’abord cette relation de fraternité", a poursuivi Mme Mamiaka.
Dans le même ordre d’idées, la diplomate a mis en avant les liens de "proximité et de fraternité" que partagent les deux pays, lesquelles partent du fait que "nos chefs d'État, nos responsables, les autorités de nos pays (...) continuent de pérenniser cet héritage et ce destin commun’’.
Mme Mamiaka s’est également félicitée des "très bonnes perspectives" pour le développement des relations bilatérales, soulignant, à cet effet, que le Maroc est "l'un des premiers partenaires du Gabon".
"Nous devons nous en féliciter pour deux raisons. La première, c'est d'abord parce que le Maroc est un pays africain et nous sommes tous pour le commerce intra-africain avant d'aller chercher des partenaires ailleurs", a-t-elle expliqué.
La deuxième raison réside, selon la diplomate, dans le fait que des relations économiques renforcées vont dans le sens du renforcement de la relation fraternelle et amicale qui lie déjà les deux pays.
"Donc, c'est une bonne chose, je crois, que nous puissions continuer à développer tous les domaines que nous pouvons développer. Qu'il soit culturel, économique, politique, cela ne peut qu'être avantageux pour toutes les parties", a conclu Mme Mamiaka.