S’exprimant lors d’un panel de haut niveau sur le thème "Relance de la croissance et mise en œuvre des transformations dans les marchés émergents et les économies en développement", organisé par le FMI, M. Baraka a évoqué les réformes structurelles lancées pour stimuler la croissance, soulignant que le Maroc s’est engagé activement dans un ambitieux programme de réformes dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement (NMD).
Il a précisé, à cet égard, que trois réformes prioritaires ont été mises en avant, dont la première porte sur la réduction des inégalités territoriales, expliquant, à ce propos, que le Maroc vise à assurer un accès équitable aux services et aux infrastructures de base à tous ses citoyens, à travers notamment une réforme territoriale, un renforcement des capacités locales, une accélération de la régionalisation avancée et un aménagement intégré des territoires.
À travers la deuxième réforme ayant trait au développement du capital humain, le Royaume s'engage à renforcer ce capital et à le hisser à des niveaux élevés, englobant tous les aspects de la vie, comme la santé, l’éducation, la protection sociale, l’autonomisation des femmes et l’adoption de l’approche genre, l’inclusion des jeunes et la préservation de la diversité culturelle, a-t-il poursuivi.
M. Baraka a indiqué que la troisième réforme concerne la durabilité et la résilience, précisant que le Royaume met l'accent sur la préservation des ressources naturelles, en particulier l'eau, et le renforcement de la résilience face aux changements climatiques.
Evoquant le volet relatif aux réformes macro-structurelles et vertes pour la transition verte, M. Baraka a souligné que le Maroc est l’un des pays rares ayant obtenu un financement de 1,3 milliard de dollars dans le cadre du Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité (RST) du FMI.
Il a reconnu les défis de la poursuite simultanée de la croissance et de la transition verte, tout en soulignant que le RST est crucial pour atténuer ces risques, en offrant un soutien financier, un renforcement des capacités institutionnelles et une assistance technique appropriée.
M. Baraka a mis en exergue, par ailleurs, l'engagement du Maroc pour reconstruire les zones sinistrées après le séisme du 8 septembre dernier, rappelant le programme intégré et multisectoriel d’aménagement et de mise à niveau, d’une enveloppe de 12 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, visant à transformer cette tragédie, qui a constitué des socles de solidarité et de résilience, en un moteur de changement constructif et transformationnel.
Dans cette optique, le ministre a appelé à un partenariat proactif des bailleurs de fonds pour soutenir ces initiatives, mettant en avant la résilience, la durabilité et le développement inclusif.