Mme Fettah, qui s'exprimait lors d'une rencontre avec les journalistes, a indiqué que ce siège permettra à l'Afrique d'avoir une voix permanente au sein des instances de gouvernance du FMI, relevant que ces assemblées annuelles ont constitué une occasion propice d'amplifier la voix du continent sur les problématiques qui le concernent.
Elle a, à cet effet, fait savoir que la réunion de haut niveau avec les ministres des finances et les représentants de ministères de plusieurs pays africains a permis d'insister sur l'impératif d'apporter le soutien nécessaire aux pays vulnérables, aussi bien en matière de lutte contre la pauvreté, du développement et du financement du climat, ainsi qu'en termes de remboursement de la dette.
"Nous avons également convenu de lancer un appel conjoint à la Banque mondiale et au FMI pour répondre à ces besoins, et avons mis en place une task force pour poursuivre ce dialogue essentiel", a-t-elle affirmé.
"La Banque mondiale a annoncé des initiatives en faveur du financement climatique, mais il est évident que davantage de ressources seront nécessaires pour relever ces défis", a noté la ministre.
En outre, Mme Fettah a indiqué que cette période a été marquée par d'importants défis pour le FMI et la BM. Néanmoins, les résultats peuvent être considérés comme positifs, car malgré les prévisions de réduction des ressources par rapport à l'année précédente, ces institutions ont réussi à maintenir leur niveau de soutien, a-t-elle relevé, estimant que cela représente une bonne nouvelle, en particulier pour les pays fragiles.
Les assemblées annuelles BM-FMI, qui reviennent en terre africaine 50 ans après, offrent l'occasion à l'élite économique et financière mondiale pour débattre des grands enjeux liés notamment aux politiques de financement, à la croissance économique et au changement climatique.