Organisée par la Chambre des représentants, le Congrès espagnol et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), cette visite de trois jours s'inscrit dans le cadre du projet "Appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc (2020-2023)", financé par l'Union européenne et mis en œuvre par le Conseil de l'Europe.
Cette mission s'assigne pour objectifs de présenter la pratique espagnole en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes et de permettre aux participants d’échanger sur le travail à mener afin d’améliorer la loi 103.13 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et sa mise en œuvre, selon la Chambre des représentants.
Elle s’adresse aux membres du groupe thématique de la Chambre des représentants chargé de l’évaluation des conditions et circonstances de mise en application de ladite loi, ainsi qu’aux fonctionnaires qui l’appuient.
Au menu de sa visite, la délégation parlementaire marocaine aura des rencontres, notamment au Congrès espagnol, au ministère de l'Intérieur, à la Délégation du gouvernement contre la violence de genre et au Ministère public.
Depuis l'obtention par le Parlement marocain en 2011 du statut de Partenaire pour la démocratie auprès de l'APCE, les deux institutions travaillent ensemble pour la défense de valeurs communes, telles que le renfoncement de la démocratie, de l’état de droit et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Les deux parties avaient lancé, à cet effet, un projet de coopération qui vise, entre autres, à soutenir les efforts du Parlement marocain dans l’exercice du suivi et de l’évaluation des politiques publiques.
Au cours de l'actuelle législature, la Chambre des représentants a lancé différentes opérations d’évaluation des lois et des politiques publiques y afférentes, dont celle concernant l’évaluation de lois et notamment de la loi 103.13 relative à la lutte contre la violence faite aux femmes.
La délégation parlementaire marocaine est composée de la présidente du groupe thématique chargé de l’évaluation des conditions et circonstances de mise en application de la loi relative à la lutte contre les violences faites aux femmes, Khadija Oulbacha (groupe Constitutionnel, démocratique et social), et des membres du groupe, en l’occurrence Driss Chraibi (Rassemblement National des Indépendants), Kouloub Faitah (Parti Authenticité et Modernité), Atika Jabro (groupe socialiste), Fatima Yassine (groupe haraki), Loubna Sghiri (Parti du Progrès et du Socialisme) et Hind Bennani Rtel (Parti Justice et Développement).