Dans une allocution à cette occasion, le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara a souligné l'importance de préserver le métier d'Adoul, de développer ses performances et de s'arrêter sur les véritables problématiques associées à cette profession, dans le cadre du projet de loi n°16.22 relave à cette profession.
"Le parcours du métier d'Adoul continue de briller grâce aux praticiens de cette profession depuis le début de l'indépendance, qui ont posé les premiers jalons de la législation de cette profession, qui s'inscrit dans le cadre du plan de la justice", a expliqué M. Mayara, appelant à "préserver cet héritage historique lié aux composantes de l'État marocain et à son identité".
Dans ce sillage, le président de la Chambre des Conseillers a fait part de son engagement à œuvrer en faveur de l'amélioration du projet de loi précité.
De son côté, le président du groupe de l'UGMT à la Chambre des Conseillers, Abdellatif Moustakim a exprimé son appui aux revendications des Adouls dans le cadre de la réforme de la justice.
"L'organisation de cette journée d'étude intervient dans le cadre d'une dynamique remarquable qui caractérise l'action du groupe de l'UGMT à la Chambre des Conseillers, tant du point de vue du contrôle que de celui de la performance législative", a-t-il relevé, se félicitant, dans ce sens, de la coopération étroite entre son groupe et le Syndicat national des Adouls du Maroc (SNAM) visant à œuvrer pour l'amélioration de cette profession.
Pour sa part, le secrétaire national du SNAM, Driss Alami, qui s'est penché sur certaines problématiques relatives à la profession d'Adoul, en particulier la réception réciproque des contrats et certificats, a mis en avant la nécessité de conférer aux Adouls le droit à la réception individuelle, à l'instar de la profession du notariat, conformément à la Constitution de 2011, qui a établi l'égalité entre les différentes catégories professionnelles.
De plus, il a plaidé en faveur de la modernisation du métier d'Adoul, reconnu pour sa proximité avec les citoyens, estimant que cela "nécessite une attention particulière de l'autorité de tutelle pour inscrire cette profession dans la voie de la modernisation".
Cette journée d'étude a abordé plusieurs sujets, notamment "une lecture des contenus du projet de loi n°16.22 relative à la profession d'adoul", "la profession d'adoul et la problématique de la transition numérique", "la problématique de la notarisation juridique à l'étranger" et "les obstacles au développement de la profession d'Adoul".