Il s’agit du Parti de la liberté et de la justice sociale (PLJS), du Parti de la Renaissance et de la Vertu (En-Nahda Wal-Fadila), du Parti Annahda et du Parti de la société démocratique (PSD).
Ces réunions s'inscrivent dans le cadre des consultations et auditions menées par l'Instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la Haute teneur de la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Ainsi, le secrétaire général du Parti de la liberté et de la justice sociale, Omar Moussaoui, a indiqué que l’actuel Code de la famille qui a constitué un levier juridique important pour l’organisation des affaires de la famille marocaine pendant les 20 dernières années, pâtit de certaines "dysfonctionnements" auxquels il convient de remédier dans le cadre d’un dialogue civilisé qui fait prévaloir les intérêts de la famille et de la société.
Dans une déclaration à la presse, M. Moussaoui a ajouté que les remarques émises par sa formation politique procèdent essentiellement des attentes des citoyens qui ont été recueillies par le parti en vue de se faire une vision globale qui reflète la réalité et trace les contours du changement escompté.
Pour sa part, la présidente de l’organisation "femme vertueuse", l’instance féminine politique parallèle du parti de la renaissance et de la vertu, Amina Honaida, a indiqué que sa formation politique salue hautement l’initiative de révision du Code de la famille, et adhère d’une manière agissante à travers l’ensemble de ses instances politiques et civiles aux débats visant à améliorer les dispositions de ce Code.
Dans ses propositions, le parti insiste sur l’impératif de renforcer les dispositions liées à la préservation de l’identité marocaine et la promotion des conditions de la femme.
De son côté, le secrétaire général du Parti Annahda, Said Ghennioui, a déclaré que la vision du parti concernant la révision du Code de la famille procède d’une approche globale basée sur l’adhésion aux grands chantiers sociaux lancés par le Maroc lors des dernières années.
Les propositions "sérieuses et responsables" du parti misent sur l’orientation sociale de l’Etat qui a abouti à l’amélioration de l’arsenal juridique relatif à plusieurs secteurs vitaux.
La secrétaire générale du Parti de la société démocratique, Zhour Chekkafi, a, quant à elle, indiqué que le parti a présenté à l’Instance chargée de la révision du Code de la famille une série de propositions puisées de la réalité vécue et de la pratique effective, soulignant l’adhésion "sérieuse et forte" du parti avec l’ensemble de ses structures et organisations parallèles, à la dynamique nationale enclenchée par le chantier de la réforme du Code de la famille.
Elle a aussi relevé que certaines dispositions du Code de la famille sont devenues "dépassées en raison de l’évolution de la société marocaine".
Dans la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, SM le Roi Mohammed VI a affirmé qu'il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le Souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille "doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable", notant que "la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale".