Il s’agit de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), de l’Université populaire du Maroc (UPM), de la Fondation Aman pour le développement durable, de l’Ordre national des médecins et du Parti de l'unité et de la démocratie (PUD).
Ces réunions s’inscrivent dans le cadre des consultations et auditions menées par l’Instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la haute teneur de la lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Le secrétaire général de l’UNTM, Mohamed Zouiten, a indiqué, dans ce cadre, que le mémorandum soumis par l’Union comprend des visions favorables à une contribution sérieuses et effective à ce chantier sociétal, étant donné que la famille est une composante essentielle de la société.
L’UNTM s'est référé aux dispositions constitutionnelle et aux discours royaux pour l’élaboration de sa vision, a-t-il poursuivi, précisant que les propositions portent principalement sur les dysfonctionnements relatifs au volet pratique du Code de la famille.
De son côté, le représentant de l’UPM et de la Fondation Aman, Mustapha Merizak, a souligné que le mémorandum présenté enrichit le débat autour de la réforme du Code de la famille, qui vise la consécration de la sécurité économique, sociale et culturelle des femmes, notant que cette réforme va constituer un catalyseur de développement du Maroc de demain, notamment sur fond des transformations que connaît la société à tous les niveaux.
Pour sa part, le président de l’Ordre national des médecins, Mohammadin Boubekri, a relevé que l’ensemble des amendements présentés par l’Ordre repose essentiellement sur le volet médical, notamment les examens médicaux pour les personnes qui envisagent de se marier, afin d'éviter tout risque de santé physique ou psychologique.
Le secrétaire général du PUD, Ahmed Fitri, a, quant à lui, indiqué que tous les amendements et visions portés par son parti sont conçus selon la référence islamique, appelant à faire preuve de sérieux pour une harmonisation du Code de la famille avec les aspirations et attentes du peuple marocain.
Dans la lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, SM le Roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le Souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille "doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable", notant que "la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale.