L'indice des prix des produits alimentaires a reculé de 0,3% en novembre dernier par rapport à octobre, en raison de la baisse des prix des "Fruits" de 10,5%, des "Huiles et graisses" de 1,8%, des "Poissons et fruits de mer" de 1,6%, du "Café, thé et cacao" de 0,5% et des "Viandes" de 0,1%, indique un communiqué de la direction régionale du Haut-commissariat au plan (HCP).
La variation mensuelle de l'indice des produits non alimentaires a également décru de 0,1%, suite à la baisse des prix des "Logements, eau, électricité et autres combustibles" de 0,4%, de la "Communication" de 0,3%, du "Transport", des "Biens et services divers" de 0,2% et des "Articles d'habillements et chaussures" de 0,1%.
Par ailleurs, la hausse des prix des "Restaurants et hôtels" de 0,2%, et la stagnation des indices des autres divisions n’ont pas impacté l'évolution générale, précise la même source.
Sur un an, l’indice des prix des produits alimentaires s'est élevé à 10,5% en novembre dernier, sous l'effet de la progression des prix des "Légumes" de 38,1%, des "Eaux minérales, boissons rafraîchissantes et jus de fruits et de légumes" de 12,6%, des "Fruits" de 9,6%, des "Viandes" de 9,2%, des "Lait, fromage et œufs" de 7,4%, des "Huiles et graisses" de 4,3%, des "Produits alimentaires non classés ailleurs" de 1,0%, du "Sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie" de 0,6%, du "Café, thé et cacao" de 0,5% et du "Tabac" de 6,7%.
La variation annuelle de l'indice des produits non alimentaires a également augmenté de 0,4%, tandis que la variation des prix des divisions qui constituent les produits non alimentaires a fluctué entre une diminution de 4,7% pour la division du "Transport" et une augmentation de 11,1% pour la division des "Restaurants et hôtels".
L’IPC est l'instrument de mesure de l'inflation. Il contribue au suivi et à l'analyse de la situation économique, et constitue un élément essentiel pour la mise en place de la politique financière et l'indexation des contrats entre les différents partenaires socio-économiques.