A cette occasion, le secrétaire général de l’IRCAM, El Houssain Moujahid, s’est félicité de la célébration de cet événement qui revêt un caractère particulier cette année, suite à la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI d'instaurer ce jour férié national officiel payé, à l’instar du premier Moharram de l’année de l’Hégire et du Jour de l’an du calendrier grégorien.
Il s’agit d’une louable initiative marquant une étape décisive dans l’histoire de la culture marocaine et de l’identité nationale qui se distingue par la pluralité de ses affluents et de ses expressions, a-t-il affirmé dans une déclaration à la presse, notant que cette cérémonie a une portée culturelle, historique et identitaire, symbolisant la célébration des liens avec la terre.
La célébration cette année du nouvel an Amazigh est marquée par la présentation des spectacles artistiques du groupe "Tskiwin", issu des région touchées par le séisme du 8 septembre, en signe de solidarité avec les populations sinistrées ainsi qu’une exposition de photos de l’artiste Khalid Atlas sur des activités initiées par des enfants à Tifounit après le séisme d’Alhaouz, a-t-l fait savoir.
De son côté, le directeur du Centre de recherches didactiques et de programmes pédagogiques auprès de l'IRCAM, Abdelssalam Khalfi, a indiqué que la célébration du nouvel an amazigh a connu d'importantes transformations au cours des dernières décennies, à mesure que les célébrations et les rituels qui accompagnent cet événement dépassent désormais le cercle des espaces familiaux et des cadres restreints, pour s'étendre à de larges espaces culturels et institutionnels, notant que ces célébrations, tenues dans les différentes régions du Maroc "reflètent la forte cohésion nationale".
La décision Royale instaurant ce jour férié national officiel payé, "est venue conférer à cette fête un caractère institutionnel, reflétant la Haute sollicitude dont le SM le Roi Mohammed VI a toujours entouré la langue amazighe, une composante essentielle de l'identité marocaine authentique, riche de ses nombreux affluents, et un bien commun à tous les Marocains", a-t-il ajouté.