Née à Settat en 1989, Mme Harit, titulaire d'un master en systèmes d'information et réseaux de la Faculté des Sciences et Technologies de Settat décroché en 2013, a intégré les rangs de la police en 2016, se joignant ainsi à la brigade de lutte contre la cybercriminalité, une nouvelle donne à l’ère moderne et une des formes de criminalité dont les auteurs sont parfois difficiles à déceler, compte tenu du développement vertigineux que connaît la sphère numérique.
Épaulée par une équipe spécialisée et homogène de femmes et d'hommes à l'affut de toutes les évolutions du monde virtuel, cette jeune femme s'emploie sans relâche, à suivre et traiter tous les cas signalés à son équipe ou les affaires soumises par des cellules spécialisées.
En effet, Mme Harit confirme avec vitalité et énergie que son accès à un niveau très respectable dans l'appareil sécuritaire est due à sa détermination et à sa capacité avérée à relever les défis, donnant ainsi une image honorable de la femme marocaine qui a su forcer le respect dans tous les domaines et démentir les préjugés sur les femmes policières.
Ambitieuse, cette jeune femme aspire à tracer une voie exceptionnelle au sein de la DGSN et atteindre les plus hauts grades, armée en cela de sa persévérance, son intégrité morale et son rapport distingué avec sa hiérarchie et ses pairs, des qualités qui illustrent véritablement l’image de la femme marocaine qui croit au service de la cause du pays et des citoyens.
Dans ce contexte, Mme Harit exprime sa fierté d'appartenir au corps de la police et de servir son pays, le Maroc, à travers une implication active, aux côtés de toutes les composantes de la famille de la Sûreté Nationale, ainsi qu’à travers une vigilance continue pour servir et assurer la sécurité des citoyens et de la société, notamment dans le domaine de la lutte contre les délits informatiques.
Elle a affirmé, dans une déclaration à la MAP, que son amour et sa passion pour ce noble métier constituent la clé de son parcours et de son implication dans la lutte contre toutes les formes de délits informatiques, qui foisonnent à la lumière du développement technologique, de la complexité et de la multiplication des affaires de criminalité dans l’espace bleu.
Dans ce sens, Mme Harit a mis la lumière sur les domaines d'intervention de la brigade de lutte contre la cybercriminalité, qui incluent la lutte contre les délits liés aux moyens technologiques modernes, dans lesquels la technologie est la cible (atteinte aux systèmes automatisés de traitement de données, cyberattaques, délits liés aux réseaux, systèmes et bases de données).
Elle a ajouté que la tâche de la brigade concerne également les moyens technologiques qui facilitent les actes criminels (menaces, chantage, diffamation, exploitation sexuelle des mineurs...), saluant, à cet effet, les grands efforts déployés par toutes les composantes de la brigade et leur entière implication dans la mise hors d’état de nuire des délinquants et dans la lutte contre toutes les formes de criminalité.
La brigade de lutte contre la cybercriminalité œuvre de manière constante et intense pour consacrer une action proactive dans ses domaines d'intervention et être en phase avec l’évolution des différents types de crimes électroniques, a relevé Mme Harit, assurant que son statut de femme cadre lui permet de communiquer plus facilement avec les femmes victimes de diffamation ou de chantage sexuel via diverses plateformes de réseaux sociaux.
Par ailleurs, Mme Harit a noté que le développement de la cybercriminalité nécessite un encadrement pour améliorer le niveau de formation des effectifs de la brigade, en leur faisant bénéficier de formations encadrées par la DGSN, ou de formations hors du Maroc, ainsi qu’en s'ouvrant sur des écoles, aussi bien arabes et qu’étrangères spécialisées dans les questions de lutte contre la cybercriminalité.
Dans cet esprit, elle a exprimé son espoir de représenter du mieux qu’elle peut les femmes marocaines dans ce domaine réservé aux hommes et d’incarner le modèle de la femme marocaine imprégnée des valeurs de citoyenneté, en contribuant à consacrer la place de cette dernière dans la société.
Concernant la célébration de la Journée Internationale des Femmes, la commissaire de police a relevé que cette journée constitue une occasion pour améliorer la condition de la femme, la célébrer et valoriser les réalisations qu'elle a accomplies dans divers secteurs.