Interrogé lors d’un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, sur le taux élevé d’échec à l’épreuve théorique du nouvel examen du permis de conduire, entré en vigueur cette semaine, M. Abdeljalil a indiqué que "les résultats de la première journée étaient évidemment très faibles" et que "ceux qui ont passé l'épreuve lundi dernier auront une nouvelle chance de la repasser sans que la première tentative ne soit prise en compte".
Il a noté qu’après l'évaluation de la première journée par l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), l'analyse des réponses et la détection et la correction des dysfonctionnements, "le taux de réussite a augmenté dans la journée suivante à 35% et à 40% le mercredi", relevant que "ce taux devrait s'élever à 55% ce jeudi et revenir à la normale en fin de semaine".
Et le ministre de souligner que l'examen théorique, dans son nouveau format, fait partie de la réforme du système d'enseignement de la conduite dans son ensemble, ainsi que de la stratégie nationale 2017, qui repose sur cinq piliers, en particulier l'élément humain, qui comprend les chantiers de la sensibilisation, de la formation et du suivi.
Ce projet, a rappelé M. Abdeljalil, a été lancé en 2020 en application de la Stratégie nationale de sécurité routière 2017-2026, et a nécessité deux ans de travail au sein de la NARSA après sa mise à jour, et une année de négociations avec les établissements privés d'enseignement de la conduite avant son entrée en vigueur lundi dernier.
Cette épreuve théorique "n'est pas seulement un examen, mais comprend également l'accompagnement de la formation par la NARSA, qui a développé à cet effet une plateforme à la disposition des établissements d'enseignement et des apprentis-conducteurs pour l'utiliser à l'intérieur de l'établissement ou via des appareils électroniques", a souligné M. Abdeljalil.
Cet accompagnement vise à améliorer la formation du conducteur non seulement dans la compréhension des panneaux de signalisation et des infractions, mais aussi pour bien assimiler les lois et être pleinement conscients de la responsabilité qui lui incombe, de la sécurité routière et des facteurs qui l'affectent, a-t-il indiqué, soulignant que l'objectif principal est de réduire le taux des accidents de la circulation dans le Royaume.