Le rapport, présenté lors d’une conférence de presse à Rabat, dresse l’état des lieux de la presse dans le Royaume sur le plan législatif ainsi que sur le plan des établissements de presse publics et privés.
Dans ce document, le SNPM souligne la nécessité de généraliser les conventions collectives aux fins de protéger les droits socio-économiques des professionnels en instituant notamment une indexation des salaires et des indemnités et en faire une condition sine qua non pour l’obtention de la subvention publique.
Le rapport plaide aussi pour la révision des lois relatives à la presse et l’édition de manière à respecter les droits et libertés énoncées dans les chartes internationales des droits de l’homme, insistant sur la condition de disposer d’une carte professionnelle et ce, pour assainir le secteur et lutter contre les imposteurs tout en garantissant les droits des journalistes.
Le syndicat a appelé dans ce sens la Commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition à simplifier dans la mesure du possible la procédure d’obtention de la carte de presse.
Le rapport préconise également la révision des dispositions régissant l’obtention des subventions publiques en exigeant, entre autres, le respect des conventions collectives ainsi que les droits socio-économiques des professionnels de la presse, outre la création de nouveaux emplois et la mise à niveau des entreprises de presse. L’objectif étant de promouvoir une presse professionnelle et compétitive.
Il a aussi mis l'accent sur la nécessité de réformer le pôle public pour le rendre plus compétitif afin de mieux servir les causes nationales, ajoutant que les succès diplomatiques engrangés doivent être médiatisés par une presse publique professionnelle capable de s'adresser à l'opinion publique régionale, continentale et internationale.