A travers un stand aménagé au Salon, le CNDH présente au public l'expérience marocaine distinguée en matière de justice transitionnelle, les plus importants réformes législatives et constitutionnelles ayant conduit à plusieurs acquis, et entend stimuler un débat et susciter une réflexion entre créateurs, écrivains, société civile, étudiants et enfants.
Le Conseil tient également à célébrer à grande échelle cette expérience marocaine et à jeter les bases de nouvelles pratiques, sur la voie de la prévention contre les violations des droits de l'Homme, le respect de la dignité et la lutte contre toutes les formes de discrimination.
Le stand du CNDH promet à ses visiteurs un voyage à la découverte d'une panoplie d'ouvrages sur les droits humains, une interaction avec des experts nationaux et étrangers autour de thématiques s'inspirant de la mémoire, de l'histoire et des écrits de femmes sur les réparations des préjudices.
Les rencontres portent aussi sur la constitutionnalisation des recommandations de l'Instance Équité et Réconciliation, la dimension internationale de la justice transitionnelle et la prévention contre la torture et la recherche scientifique, outre des témoignages et des œuvres littéraires sur le processus de la justice transitionnelle.
Il est également question du stress hydrique, de la promotion de la diversité culturelle, des affluents de l'identité nationale et de la préservation du patrimoine culturel, ainsi que de la participation des jeunes, de l'intelligence artificielle et de la protection des droits humains dans le sillage du séisme d'Al Haouz.
A l'instar des éditions précédentes, le stand du CNDH donnera la voix aux enfants des douze régions pour exprimer leurs visions sur les questions qui les concernent de près.
La création littéraire est aussi présente à travers des rencontres avec des écrivains, d'ici et d’ailleurs, traitant de questions humaines et socio-politiques contemporaines telles que la violence politique, le racisme et les génocides.
Le public était ainsi au rendez-vous avec l'écrivaine gabonaise Charline Effah, l'invitée de la section "Littérature et création : réparer et construire un avenir commun", qui a partagé son roman "Les Femmes de Bidibidi", un camp au nord de l'Ouganda, où vivent les populations fuyant la guerre civile qui fait rage au Soudan du Sud. Il s'agit d'un hommage à toutes les femmes qui subissent des violences domestiques ou des viols de guerre et qui tentent de se reconstruire et réinventent l'amour.