Les intervenants à la clôture de cet événement, organisé par la délégation interministérielle aux droits de l'Homme et l'Université Ibn Tofail de Kénitra, ont recommandé la mise en place d'un cadre éthique censé encadrer les systèmes de l'IA, ainsi que le renforcement de la coordination sectorielle et de la coopération institutionnelle en matière d'IA et de droits de l'Homme.
Ils ont également souligné l'importance d'élaborer une stratégie nationale sur l'IA et les droits de l'Homme, d'intégrer l'IA dans le renforcement de la stratégie nationale de la transition numérique et de consolider la souveraineté numérique.
Ils ont également mis l'accent sur la nécessité de tirer profit des systèmes de l'IA pour renforcer les droits humains en les intégrant dans l'ingénierie et l'élaboration des politiques publiques, tout en mettant en exergue l'utilité de ces systèmes dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).
Lors de cette manifestation de deux jours, organisée en partenariat avec l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, la science et la culture (ICESCO), le Conseil de l'Europe et l'Institut danois des droits de l'Homme (DIHR), les participants ont également recommandé de promouvoir la recherche scientifique et l'innovation dans le domaine de l’IA afin de développer une technologie éthique et responsable au service de l'humanité.
En sus, ils ont appelé à organiser et réglementer l'IA aux niveaux national et international pour développer le système des droits humains et renforcer les capacités des acteurs, notamment la société civile, dans l'IA, ainsi qu'à organiser des séminaires, des conférences et des activités scientifiques en la matière.
Ce colloque international a été l'occasion de traiter de divers sujets, notamment la gouvernance de l'IA et la relation avec les droits de l'Homme et l'avenir des nouvelles générations.