La rencontre, organisée en marge de la 56ème session du CDH, conformément aux priorités énoncées en février par la présidence marocaine du CDH, a pour objectif d’approfondir les discussions sur ces questions critiques qui suscitent une inquiétude croissante à l’échelle mondiale.
La réunion a vu la participation de personnalités de haut niveau dont Volker Türk, Haut Commissaire aux droits de l'homme, Rebeca Grynspan, Secrétaire générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Inger Andersen, Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et Amy Pope, Directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Y ont également pris part Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Celeste Saulo, Secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Kelly Tallman Clements, Haut-Commissaire adjointe aux réfugiés ainsi que Ailan Li, Directeur général adjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les panélistes ont été unanimes de constater que le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité menacent non seulement l'environnement, mais aussi la sécurité alimentaire et sanitaire, exacerbant les inégalités et mettant en péril les droits économiques, sociaux et culturels des populations les plus vulnérables.
Le monde est confronté à des crises environnementales multiples qui ont des répercussions directes sur les droits de l'homme, ont-ils assuré, soulignant l’urgence d'aborder ces crises de manière intégrée en adoptant une approche holistique et solidaire fondée sur les droits de l'homme, et ont proposé des stratégies pour renforcer la résilience des communautés face à ces défis.
Le débat présidentiel a été l'occasion pour la communauté diplomatique de Genève de réaffirmer la reconnaissance de l’interconnexion entre les crises environnementales et les droits humains, en mettant l'accent sur la sécurité alimentaire et sanitaire. Les discussions ont ainsi mis en exergue la nécessité d'une coopération internationale renforcée pour élaborer des politiques durables et équitables, guidées par les principes des droits de l'homme.
Les réponses positives des principaux responsables internationaux à Genève ont illustré le respect et l’appréciation à l’endroit de la diplomatie marocaine dont le dynamisme et l’acuité sont très fortement reconnus, mettant en avant les urgences mondiales, notamment et en particulier celles concernant les pays en développement face aux défis majeurs que constituent l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité sanitaire dans leur lien avec la détérioration de l’environnement et de la biodiversité, dûe principalement aux changements climatiques.
A cet égard, le président du CDH a souligné la nécessité d'une approche coordonnée pour traiter ces questions, en tenant compte de leur interconnexion étroite avec les principes et les normes des droits de l'homme.
Les participants des États membres, les titulaires de mandat concernés et les représentants de la société civile ont salué la pertinence et l'importance de cette initiative inédite dans les annales du Conseil destinée à tracer l’action de la présidence marocaine dans le sens de l’intérêt commun et de l’union de l’ensemble des membres et des acteurs concernés.