“L’appel Royal à accélérer la réalisation des projets programmés dans le cadre de la politique nationale de l’eau trace les contours d’un agenda qui intervient dans un contexte marqué par la complexification de la problématique de l’eau au Maroc, due à la succession des années de sécheresse et à l’augmentation de la demande”, a déclaré à la MAP cet enseignant-chercheur.
Il s’agit ainsi de satisfaire efficacement les besoins en eau des citoyens, répondre à la demande accrue des activités productives, notamment en matière d’irrigation, et appuyer la trajectoire de développement socioéconomique du Royaume, a noté M. El Hiri, soulignant l’importance accordée par le Souverain à la nécessité de concevoir des solutions innovantes.
“La construction de barrages dans les régions riches en précipitations, le développement des stations de dessalement alimentées par l’énergie verte, le traitement des eaux usées et la connexion des bassins hydrauliques sont autant de solutions pour assurer un approvisionnement continu en eau et renforcer la sécurité alimentaire du pays”, a-t-il détaillé.
M. El Hiri a, par ailleurs, insisté sur l’importance accordée par Sa Majesté le Roi à la maîtrise du processus de dessalement de l’eau de mer.
Selon le chercheur, “le Souverain a souligné la nécessité de former des compétences, d’encourager la création d’entreprises spécialisées et de produire une énergie propre à moindre coût”.
Cette approche s’inscrit dans l’objectif de créer une véritable industrie nationale du dessalement, en harmonie avec la nouvelle charte d’investissement, a-t-il poursuivi.
Il a de même mis l’accent sur l’attention portée par le Souverain au développement des provinces du Sud, à travers notamment la réalisation des stations de dessalement qui a permis de créer une importante dynamique socioéconomique dans ces régions, riches en potentialités de production d’énergie propre.
Pour conclure, l’enseignant-chercheur a souligné que la réussite de cette politique hydrique ambitieuse dépendra de l’application de mesures rigoureuses en matière de rationalisation de l’usage de l’eau, d’une coordination efficace entre la politique de l’eau et la politique agricole, et surtout de l’adhésion aux principes de bonne gouvernance.