Le Maroc, qui se situe dans une zone sensible au changement climatique, est impacté particulièrement par la baisse des précipitations et des réserves hydriques, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, soulignant que cette situation affecte plusieurs secteurs d’activité dont l'industrie, le tourisme et l'agriculture bien évidemment.
Pour faire face aux défis liés à l'agriculture, engendrés par des années consécutives de sécheresse qui ont affecté les réserves hydriques et les eaux souterraines, le Souverain a appelé à des mesures urgentes et innovantes, notamment la mise en œuvre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027 (PNAEPI), le renforcement de l’offre hydrique dédiée à l'irrigation travers la construction de plusieurs stations de dessalement de l'eau de mer à l'horizon 2030, notamment la grande station de Casablanca et trois autres grandes stations à venir à savoir celles de la région de l'Oriental, de Souss-Massa et de Tensift Oum Rabiaa, a-t-il poursuivi.
Rappelant que plusieurs villes marocaines avaient déjà bénéficié de programmes de dessalement afin de fournir de l'eau potable, M. Ouhssain a relevé que l'accent est mis cette fois-ci sur l'eau destinée à l'irrigation dans les provinces du Sud, particulièrement la station de Boujdour qui permettra d'irriguer de 9000 hectares, celle de Tantan qui va à son tour permettre d'irriguer 5000 hectares et d’approvisionner la région en eau potable, outre une station en phase d’études à Guelmim.
En parallèle, le Discours Royal insiste sur l’importance de la responsabilisation des citoyens et des institutions dans la rationalisation de l’utilisation de l’eau, a-t-il conclu.