Dans un éditorial paru, dimanche, dans le quotidien péruvien "Expreso", l’ancien chef de la diplomatie du Pérou souligne que cette décision intervient un peu plus de deux ans après le changement opéré par le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, dans la politique étrangère de l'État, en considérant l’initiative marocaine d’autonomie "comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend".
Selon cet expert du droit international, la France a franchi "une nouvelle étape dans sa politique étrangère d'État" en soutenant la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Et M. Mackay de poursuivre que "désormais, ce sont deux pays européens liés à l'histoire du Maroc, qui agissent pour des considérations fortement sensées et rejettent toute velléité séparatiste ou sécessionniste".
L’ancien ministre péruvien rappelle, dans ce contexte, que "la France fait partie du Conseil de sécurité des Nations Unies (…) et sa décision d'exprimer son soutien à Rabat doit logiquement être interprétée comme la constitution d’un bloc derrière la décision adoptée en 2020 par les États-Unis d’Amérique, également membre du Conseil de sécurité, de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara".
Mettant en avant "le travail efficace et efficient" de la diplomatie Royale, M. Mackay estime que la décision de la France, qui revêt une double facette –soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et au plan marocain d'autonomie–, ouvre la voie à d’autres nations à travers le monde pour continuer à apporter leur appui au Royaume.