"Il me semble extrêmement important qu’il (le Maroc) s’attaque à ce problème à partir de cette approche de dessalement", a affirmé Claudio D. Gonzalez dans une déclaration à la MAP.
En tenant compte de "la nature de la région dans laquelle se trouve le Maroc, le recours au dessalement est l'avenir de l'utilisation de l'eau, tant pour la production d'énergie, que pour l'eau potable ou l’irrigation des cultures", a poursuivi le président du CPIA.
Claudio D. Gonzalez a estimé que le succès de tout projet de dessalement est tributaire de ressources financières conséquentes, mais surtout de ressources humaines bien formées qui soient capables de garantir une gestion efficace de cette ressource de plus en plus rare.
"C’est dans ce contexte que la coopération entre l’Argentine et le Maroc apporterait plus d’efficacité dans l’utilisation de l’eau ou la gestion des risques", a-t-il suggéré.
A ce propos, il a mis l’accent sur l’appel lancé par SM le Roi Mohammed VI pour la création de filières de formation d’ingénieurs et de techniciens spécialisés en matière de dessalement de l’eau.