Ainsi, au Ciné-Théâtre Lutetia, le public a été au rendez-vous avec cette œuvre de M. Laraki, reconstituant en images une période cruciale de l’histoire nationale, à savoir la lutte pour l’indépendance.
Le film raconte l’histoire de Kamal, 11 ans, fils d’un modeste artisan dans la médina de Fès, qui vit les derniers mois du pays sous protectorat français. Mû par un amour platonique pour sa voisine de terrasse, Aïcha 18 ans engagée aux côtés de ses camarades étudiants-résistants de l’université Al Quaraouiyine, Kamal découvre et participe avec eux à la lutte pour l’indépendance et le retour du Sultan Mohammed Ben Youssef.
"J'ai voulu à travers ce film offrir une vision unique des derniers mois de la lutte pour l'indépendance, à travers le personnage de Kamal, un enfant de 11 ans. Ce choix permet aux spectateurs, qu'ils soient Marocains ou étrangers, de se connecter avec l'histoire de manière humaine et universelle", a souligné M. Laraki, dans une déclaration à la MAP.
Et d’ajouter: "Je suis particulièrement touché par l'accueil que le film a reçu, que ce soit au Maroc ou à l'étranger, dans des ciné-clubs ou des facultés", expliquant que cela témoigne de la pertinence continue de ces questions et du pouvoir du septième art à éveiller les consciences, à travers des histoires ancrées dans notre patrimoine collectif.
"Nous sommes ravis d’être à nouveau programmés dans cette magnifique salle de cinéma avec un long-métrage qui a beaucoup plu au public, racontant l’histoire d’un enfant, Kamal, qui découvre la lutte pour l’indépendance durant l’été 1955", a souligné, pour sa part, Caroline Locardi Laraki, productrice du long-métrage.
"Après un beau parcours dans les festivals internationaux et au Maroc, cette projection, à l’occasion de la Fête du Cinéma, nous permet de toucher un public qui n’a pas encore eu l’opportunité de découvrir le film, surtout grâce à un tarif accessible à tous", a-t-elle poursuivi, dans une déclaration similaire.
Elle a ajouté que le contexte revêt une importance particulière, car "Fez Summer 55 est projeté un an, jour pour jour, après le tragique tremblement de terre, et qu’il nous raconte la résilience du peuple marocain uni derrière son Souverain".
La Fête du Cinéma, initiée par le Centre cinématographique marocain (CCM) et la Chambre marocaine des salles de cinéma, et orchestrée par l’Agence Nelio, offre au grand public une opportunité exceptionnelle de célébrer le septième art sous toutes ses formes.
Cet événement d’envergure marque sa première édition en proposant un tarif unique de 30 DH par séance dans les différentes salles obscures du pays, rendant ainsi le cinéma accessible à tous, selon les organisateurs de cet événement.