Présidant la séance inaugurale de cet événement, l’ambassadeur Omar Zniber, Représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations-unies à Genève et président en exercice du Conseil des droits de l’Homme (CDH) au titre de l’année 2024, a présenté l’ordre du jour de la session et passé en revue une série de questions d’organisation et de procédure, avant de déclarer la session ouverte.
Il a ensuite donné la parole au Haut-Commissaire des Nations-unies aux droits de l’homme, Volker Türk, qui a présenté la mise à jour de son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme dans le monde.
Dans son rapport, qui fera l’objet d’un débat général mardi et mercredi, M. Türk a brossé un tableau général de la situation des droits de l’Homme dans le monde, avant de passer en revue la situation de ces droits dans plusieurs endroits chauds de la planète.
Outre le rapport du Haut-commissariat, l’ordre du jour de cette session, qui se tient jusqu’au 11 octobre au Palais des Nations à Genève, comprend un agenda bien chargé, dont l’examen de pas moins de 80 rapports sur la situation des droits de l’homme dans le monde.
Durant ces cinq semaines de session, le Conseil examinera plus de 80 rapports présentés par le secrétariat des Nations-unies et le Haut-Commissariat des Nations-unies aux droits de l’homme, par des experts des droits de l'homme et par d’autres organes d’enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l'homme dans près de cinquante pays.
Au total, le Conseil tiendra vingt débats interactifs avec des titulaires de mandats des procédures spéciales.
Présentant la 57è session du CDH devant la presse accréditée au Palais des Nations à Genève, M. Zniber avait fait état d’un agenda extrêmement chargé, évoquant pas moins de 32 projets de résolutions annoncés pour cette session, ou encore l’examen de la situation de pays et la nomination de nouveaux titulaires de mandats.
Le président du Conseil des droits de l’Homme a assuré qu’il veillera à ce que les débats de cette 57è session se déroulent au mieux, en donnant davantage de possibilités et plus de visibilité aux petits États insulaires, tout en soulignant que la présidence marocaine veille aussi à ce que le Conseil fonctionne au mieux, malgré la crise financière que traversent les Nations-unies.